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- Publication : 12 mai 2022
Le ministère des Affaires Étrangères doit faire plus d’efforts dans les différentes prestations à destination des Marocains résidant à l’étranger. C’est l’une des recommandations de la Cour des comptes dans son rapport annuel au titre des années 2019-2020.
C’est à des actions concertées que la Cour invite le ministère dirigé par Nasser Bourita. Dans son rapport, l’institution a souligné que les 57 consulats généraux et 100 sections consulaires d’ambassades qui gèrent les services consulaires destinés aux MRE, doivent être plus efficaces, surtout que la communauté marocaine résidant à l’étranger représente plus de 10 % de la population marocaine. Il ne s’agit pas, selon la Cour, des consulats mobiles déployés un peu partout. L’Institution de Zineb El Adaoui appelle à une synergie d’actions, une amélioration des services consulaires, le recrutement d’un personnel compétent et la mise en œuvre d’un mécanisme de suivi et d’évaluation.
L’institution a révélé que depuis 2019, certains locaux consulaires sont inadaptés à l’accueil des usagers. De même, ces postes consulaires nécessitent un système informatisé de gestion des rendez-vous permettant aux usagers de choisir les plages horaires adéquates. « Sur la base d’un échantillon composé de 27 consulats, le taux des MRE immatriculés ne dépasse pas 41 % par rapport au nombre estimé des ressortissants marocains résidant au niveau de ces circonscriptions consulaires », précise-t-on.
De même, la Cour des comptes a souligné qu’« en matière d’assistance des MRE et gestion des situations de crise, la mise en place d’un plan de gestion des situations de crise au niveau des consulats est nécessaire, en vue de leur permettre d’adopter une approche proactive en cas de survenance de situations exceptionnelles, ainsi que l’organisation de cessions de formation au profit des agents des postes consulaires relatives à la gestion des situations de crise ».
La Cour explique par ailleurs que les registres de l’immatriculation consulaire « ne permettent d’identifier que les ressortissants marocains immatriculés et qui passent un long séjour ». Pour résoudre cette situation, elle « recommande la mise en place d’une plateforme numérique permettant aux Marocains qui voyagent à l’étranger de laisser leurs coordonnées, ainsi que celles des personnes à contacter en cas de besoin ou d’urgence, et permettant aux consulats de consulter cette base de données en situation de crise ».
bladi
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