Yawatani

Trois questions à Anis Birou, ministre des MRE et des affaires de la migration:

ALM : Comment envisagez-vous de mettre cette étude en œuvre ?
 

Anis Birou : C’est d’abord un travail collectif. Une mise en œuvre de tout ce plan repose sur l’implication de certains départements et institutions. Il a été question de mettre en place un comité de pilotage qui se réunira annuellement avec des comités qui vont aussi se réunir chaque trimestre pour mettre en œuvre cette stratégie. En fait, le travail a déjà commencé avec les Marocains qui sont dans les pays du Golfe.

Une réunion a déjà eu lieu la semaine dernière, et déjà un comité technique travaille sur cela. Maintenant il y a un autre volet qui est extrêmement important, c’est de voir quels sont les pays avec qui il va falloir entamer des négociations pour mettre en œuvre les conventions bilatérales. Les Marocains sont présents dans une centaine de pays alors qu’il y a à peine 18 conventions et seules 14 sont opérationnelles. Comme il y a le volet information, soit porter l’information à la communauté marocaine à l’étranger. Une stratégie existe déjà.

Alors comment faire valoir cette étude par rapport à ladite mouture ?

En fait, dans cette stratégie, il y a un volet consacré aux droits des Marocains. En ce qui concerne ce volet, la réponse se trouve dans le dispositif à mettre en œuvre pour la protection sociale. Prenons l’exemple d’un MRE qui est rentré, il y a un an au Maroc.

Cette démarche aura-t-elle un effet rétroactif lorsqu’elle sera intégrée dans la stratégie ?


La réponse qui est apportée concerne les MRE en général. Il y a des pays avec lesquels il n’y a pas de convention. Il est question de mettre en place un dispositif. Et ce qui est important à retenir c’est que c’est un travail dont on ne verra pas les résultats rapidement. Et comme je vous ai dit il y a une centaine de pays et à peine 18 pays où on a des conventions. Donc il y a un travail extrêmement important puisque les négociations demandent beaucoup de temps, parfois des mois, parfois des années.

Il ne faut pas croire que du jour au lendemain on aura des dispositifs. D’autant plus qu’il y a des priorités, pour le moment, la priorité ce sont les Marocains qui sont dans les pays du Golfe, puis ceux dans les pays subsahariens, notamment la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal et autres. Donc il y a une hiérarchisation par rapport à l’action qui va être menée.

aujourdhui.ma

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