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«Nous n’avons plus le droit de prendre les choses à la légère! ce qui importe c’est qu’un migrant de retour puisse avoir accès aux soins!», a martelé Anis Birou.

Le sujet épineux de la sécurité sociale des MRE fait désormais partie des priorités du ministère de tutelle.

Le souci, tel qu’il a été exprimé, lundi à Rabat par M. Birou, démontre une forte volonté munie d’un passage concret à l’action. Encore faut-il que les jours à venir prouvent cette intention. «Nous n’avons plus le droit de prendre les choses à la légère! ce qui importe c’est qu’un migrant de retour puisse avoir accès aux soins!», a-t-il martelé à l’issue de la présentation d’une étude consacrée à l’évaluation et l’extension de la sécurité sociale des travailleurs marocains résidant à l’étranger.

Ce diagnostic qui a pris 18 mois a, selon le ministre de tutelle, laissé filtrer une donnée surprenante. «Parmi les 18 conventions conclues avec certains pays où les MRE sont installés, un certain nombre de conventions n’est pas approuvé par les Parlements de ces pays!», a-t-il avancé en mettant l’accent sur la nécessité de revoir les moyens diplomatiques avec les pays en question. Abdeslam Seddiki qui était également de la partie a abondé dans le même sens en étalant la démarche de son département.

«Nous travaillons sur l’élargissement des conventions. D’ailleurs, 10 partenariats sont en cours de discussion avec des pays à l’instar de la Turquie, la Grèce, le Sultanat d’Oman et la Norvège», a indiqué le ministre de l’emploi et des affaires sociales en rappelant qu’il avait, dans ce sens, une réunion, après la présentation de l’étude, avec une délégation saoudienne. Maintenant que cette étude transversale est élaborée, son exécution sera, selon le cabinet qui l’a réalisée, «plus ardue». Et M. Birou en est conscient. En attendant de passer à l’action, le cabinet d’étude a proposé des solutions alternatives à l’instar de prestations complémentaires adaptées et d’un régime dédié aux MRE.

Par l’occasion, le représentant du cabinet d’étude a rappelé l’exemple des MRE en situation irrégulière dans les pays du Golfe. Comme il n’a pas manqué de rappeler l’affaire des MRE aux Pays-Bas qui ont été, selon lui, qualifiés de «problème marocain» dans la presse de ce pays qui essaie d’économiser 30 millions d’euros en privant les personnes concernées de leurs allocations, alors que ce montant n’a pas de conséquences économiques sur le budget de l’Etat. Ceci étant, le système de protection sociale mis en œuvre en vertu d’une convention bilatérale est censé présenter plusieurs avantages.

Il permet un assujettissement à la législation du pays d’emploi et une égalité de traitement avec les mêmes conditions d’accès au régime de sécurité sociale. Comme il accorde le droit au transfert des prestations garanties avec une possibilité d’exporter des prestations habituellement soumises à condition de résidence. Aussi le régime de sécurité sociale permet de conserver les droits acquis, voire en cours d’acquisition, soit le maintien des droits même en cas de changement de pays d’emploi.

Aussi, ledit système est de nature à faciliter la coordination administrative entre les institutions de sécurité sociale nationales et étrangères compétentes avec une possibilité pour le MRE de déposer ses demandes d’ouverture de droits soit depuis le Maroc, soit depuis le pays d’accueil.

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