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- Publication : 11 juillet 2016
L'élection-désignation de Brahim Ghali à la tête du "Polisario" traduit le maintien par ce groupe de sa politique d’alliance avec l’Algérie, a affirmé l’universitaire français, Christophe Boutin.
Cette "élection" traduit aussi le maintien par le "Polisario" de sa structure interne, pourtant contestée, a relevé le juriste français dans une déclaration lundi à la MAP.
"C’est en cela que cette nomination est finalement secondaire, puisque l’on peut craindre la crispation du mouvement et de son partenaire algérien sur les vieilles revendications datant des années 70, qu’il conviendrait pourtant d’écarter pour construire enfin ce dialogue neuf si nécessaire aux populations concernées", a expliqué ce professeur de droit.
Le "Polisario" est un mouvement séparatiste crée, hébergé et financé par l’Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d’un État factice au Maghreb bloque toute solution du conflit autour du Sahara marocain et tous les efforts d’intégration économique et sécuritaire régionale.
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