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- Publication : 27 avril 2015

Un bref aperçu de l'histoire des tentatives de règlement du conflit saharien révèle que les efforts entrepris par les institutions internationales n'ont pas pu aboutir depuis l'origine de ce conflit dans les années 1960. L'avancée la plus significative sur ce dossier est celle du Maroc.
L'ONU fut la première institution internationale à prendre en charge le dossier du « Sahara Occidental » afin de tenter d'apporter une solution au problème évoqué dans ce dossier. Il s'agit de désamorcer le conflit qui oppose le Maroc et la RASD soutenue par l'Algérie, en déterminant le statut politique du « Sahara Occidental ».
L’OUA hors jeu à cause de son soutien à la RASD
L'ONU n'ayant pas réussi par elle-même à trouver une solution à ce problème dans les années 1960, elle envisagea une collaboration avec l'OUA pour la recherche d’une solution. Mais l'OUA ne réussit pas à proposer aux parties en conflit une solution consensuelle, d'autant plus que le Maroc se retira de l'OUA lorsque la RASD, poussée par Alger, intégra l’Organisation Africaine.
L’échec de la MINURSO et du HCR pour réaliser un recensement
Une tentative de résolution du conflit fut par la suite entreprise par l'ONU sous l'autorité de Javier Perez de Cuellar, en créant la MINURSO (Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental) le 27 juin 1990 afin d'identifier les populations du Sahara Occidental car il était impératif de connaître l'identité des populations qui prétendaient réclamer la création d'un nouvel état en leur faveur. La MINURSO n'ayant pas réussi sa mission d'identification, l'ONU chargea alors le HCR (Haut Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés) d'effectuer un recensement de ces populations mais celui-ci ne parvint pas à réaliser ses objectifs à cause de la RASD et de l'Algérie qui s'opposèrent au processus de recensement des populations à Tindouf en Algérie.
L'ONU formula à nouveau une proposition pour le règlement du conflit saharien sous l'autorité de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental, James A. Baker. Mais celle-ci fut rejetée par la RASD et l'Algérie. En 2003, James Baker présenta une nouvelle proposition intitulée « Plan de Paix pour l'autodétermination du Peuple du Sahara Occidental », qualifiée aussi de « Plan Baker II » mais qui sera rejetée cette fois-ci par le Maroc.
Le plan d'autonomie élargie
C'est enfin le Maroc lui-même qui proposa à partir de 2007 un plan d'autonomie pour le Sahara Occidental et, plus récemment, un plan d'autonomie élargie afin de sortir de l'impasse dans laquelle stagnait ce dossier au sujet du statut politique du Sahara Occidental. Cette proposition du Maroc a été jugée « crédible et pertinente » par l'opinion politique internationale. Cette proposition d'un plan d'autonomie élargie pour le Sahara constitue l'avancée et la contribution la plus significative. Elle s'est imposée comme référence pour la résolution du conflit du « Sahara Occidental ».
F. ARMAND pour yawatani.com
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