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 Depuis l'adoption de la loi n°77-15 qui interdit la production, l'importation, l'exportation, la commercialisation et l'utilisation de sacs plastique destinés à l’emballage, qui entre en vigueur le 1er juillet, l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et son premier secrétaire Driss Lachgar n'ont eu cesse de dénoncer ce qu'ils nomment "l'application violente de cette loi" par le gouvernement.

Une proposition de loi déposée jeudi 23 juin sur le bureau de la Chambre des représentants par le groupe parlementaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) veut ainsi instaurer une période transitoire de cinq ans, durant laquelle la production, l'utilisation et la commercialisation des sacs plastique se poursuivra, le temps de "mettre en place les mesures d'accompagnement et dégager des alternatives" à l'utilisation des sacs plastique. 

L'élaboration de cette proposition de loi s'est faite en raison de "la nécessité de mettre en place une période de transition sur le moyen terme, afin d'éviter les effets négatifs de l'interdiction immédiate des sacs plastique, notamment sur les volets économique et social", lit-on dans l'exposé des motifs du texte de loi. Les rédacteurs de la proposition de loi considèrent qu'il "résulterait inévitablement de la mise en œuvre immédiate de la loi n°77.15 des effets négatifs", et que l'interdiction des sacs plastique dès le 1er juillet "conduira à la fermeture d'usines lourdement endettées, entraînera des licenciements et menacera plus de 50.000 familles". 

Il y a quelques semaines, le premier secrétaire de l'USFP Driss Lachgar était monté au créneau pour demander au gouvernement de reconsidérer la date d'entrée en vigueur de la loi, afin de permettre aux "50.000 familles qui gagnent leur vie dans la plasturgie d'opérer une reconversion et de trouver des alternatives". Le 21 juin, lors d'une conférence organisée à Casablanca, le ministre de l'Industrie et du commerce Moulay Hafid Elalamy a démenti les chiffres avancés par Driss Lachgar, et a présenté les mesures prises par son département pour conduire la transition, et soutenir la reconversion des professionnels du secteur.

La loi n°77-15 a d'ores et déjà poussé les grandes enseignes à trouver des solutions alternatives avant le 1er juillet. Selon nos informations, plusieurs d'entre elles parmi lesquelles Carrefour-Label'Vie, Marjane, Atacadão, Bricoma, Kiabi ou Kitea se sont récemment concertées afin de proposer des solutions communes à leurs clients.

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Commentaires   

0 #1 Dr Ben Kirat 28-06-2016 21:01
Une idée originale d'un parti progressiste. au dia ble avec ta proposition...
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