Les SAS, premier syndicat au Maroc

Les sans appartenance syndicale (SAS) ont remporté presque 50% des sièges en jeu lors des élections des salariés du secteur privé et des commissions paritaires relevant de la fonction publique. L'UMT, la CDT, l'UGTM (Istiqlal) et l'UNMT (PJD) se partagent  les autres 50% de l'électorat syndical. Le grand perdant en revanche est la Fédération démocratique du travail (FDT) de Fatihi qui n'a pas atteint le seuil de 6% pour pouvoir participer au renouvellement de la Chambre des conseillers. La FDT a été ainsi rayée de la carte électorale syndicale. Elle ne pourra plus participer au dialogue social, ni se faire représenter au sein du Conseil économique, social et environnementale (CESE) et encore moins au sein des organisations internationales. La FDT ne pourra pas non plus bénéficier du soutien financier de l'Etat.

La FDT, proche de l'USFP, a donc perdu sur tous les plans. Son médiocre score traduit l'erreur monumentale de sa séparation d'avec son doublon de Abderrahman El Azouzi. Ce dernier a eu l'audace de sauver la face en se fondant au sein de l'UMT, qui a confirmé son premier rang de syndicat du pays après les SAS, selon les résultats de ces élections communiqués mercredi soir par Abdessalam Seddiki, ministre de l'Emploi, pour le secteur privé, et Mohamed Moubdie, ministre délégué chargé de la Fonction publique pour les commissions paritaires.

Ya Watani.com