Yawatani

Sonné par les succès africains du Maroc, le MAE algérien, Abdelkader Messahel, a perdu son flegme et s'est fendu, le 20 novembre 2017, d'une déclaration "enfantine" au sujet du Maroc, accusé, tenez-vous bien!, de "blanchir l'argent du haschich via ses banques dans le continent".

 

La sortie d'Abdelkader Messahel au sujet du Maroc aura fait rire les diplomates du monde entier. Vendredi 20 novembre, celui qui sert de ministre des Affaires étrangères pour l'Algérie a perdu son self-control et s'est lancé, tout comme un forcené, dans un réquisitoire injustifié et étonnamment violent à l'encontre du Maroc, accusé sans autre forme de procès de "blanchir l'argent du haschich via ses banques en Afrique"! Une allégation indigne de quelqu'un qui occupe pourtant le poste de chef de la diplomatie algérienne, et dont il poussera l'outrecuidance jusqu'à accuser le transporteur national marocain de "transporter autre chose que des voyageurs"!

L'inénarrable Messahel croyait peut-être avoir trouvé la parade pour répondre aux griefs du patronat algérien, dont des membres ne lui ont pas caché, le temps d'une conférence, leur amertume quant à l'absence algérienne en Afrique, contrairement au Maroc qui occupe les avant-postes en matière d'investissement en Afrique, notamment en Afrique de l'Ouest où il s'est imposé comme premier investisseur.

Au lieu de justifer l'échec retentissant de son pays en Afrique, le MAE Messahel a cru bon puiser dans le lexique de l'invective anti-marocaine chère à ses maîtres galonnés et prétendant, du haut de sa mégalomanie de pactotille, que l'Algérie serait le "paradis" du doing-business (!) et que ni le Maroc, ni l'Egypte, ni la Tunisie, encore moins la Libye, n'arriveraient au "niveau" de son pays!

Une pantalonnade démentie par tous les rapports internationaux, notamment celui de la Banque mondiale, qui a classé l'Algérie à la 166ème place sur 190 pays, sur le registre du "Doing business"!

Mais passons, car le délire de Messahel n'est pas passé impunément. Il a soulevé une remarquable levée de boucliers, aussi bien du côté du MAECI qui a épinglé l'irresponsabilité, voire, "l'enfantillage" du MAE algérien, que chez le Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), ainsi que le transporteur aérien national, RAM. Ces derniers ont été unanimes à dénoncer "l'ignorance" du MAE algérien, qui a raté une belle occasion de se taire!

Fait remarqué, les allégations saugrenues et pitoyables du MAE Messahal lui ont attiré aussi les foudres de l'opinion publique algérienne, dont des faiseurs d'opinion qui ont été nombreux à dénoncer ses propos délirants et hostiles à un pays voisin dont le seul "délit" est d'avoir fait le choix de l'effort et du progrès pour rejoindre le concert des pays développés.

le360

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