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De la tension suscitée par la Suède à l'arène des Nations unies, en passant par Guerguerat, le Maroc a su déjouer toutes les manoeuvres hostiles à son intégrité territoriale. La fermeté marocaine a bel et bien payé.

"Si certains ont tenté de faire de 2016 "une année décisive", le Maroc a, pour sa part, réussi à en faire "l'année de fermeté" concernant la préservation de son intégrité territoriale", a affirmé le roi Mohammed VI dans son discours du 30 juillet à l'occasion de la fête du Trône.

Une fermeté peu ordinaire dont le Maroc a fait preuve tout au long de 2016 et sur toutes les lignes de front, des pays nordiques, autrefois considérés comme une "citadelle imprenable" des ennemis de l'intégrité territoriale, à l'arène du Conseil de sécurité des Nations unies, en passant par Guerguerat, réinvestie par les forces marocaines pour la première fois depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu avec le Polisario.

Premier fruit de cette fermeté marocaine, la Suède renonce, à la mi-janvier 2016, à un projet controversé de reconnaître la "RASD". Il s'agissait en effet d'une proposition de loi déposée au Parlement par le parti social-démocrate suédois en 2012, du temps où il était dans l'opposition, mais qu'il a tenté en vain de réactiver après son arrivée au pouvoir en 2014.
La riposte marocaine ne s'est pas fait attendre et une décision a été prise en Conseil de gouvernement, fin 2015, de bloquer le projet "Ikea" dans la région de Zenata, à Casablanca. Une mesure de rétorsion qui a amené Stockholm à rétropédaler face à un acte aussi dangereux que contraire à la légalité internationale, en l'occurence la reconnaissance d'un "Etat" qui n'a d'existence que sur le papier!

La même fermeté a été manifestée face au Secrétaire général sortant des Nations unies, Ban Ki-moon, quand à l'occasion d'un voyage début mars, à Tindouf et à Alger, il a tenu des propos attentatoires au principe sacré de l'intégrité territoriale du Maroc, qualifiant le Sahara de "territoire occupé"! Des propos qu'aucun prédécesseur de Ban Ki-moon n'avait jamais osé prononcer et qui créèrent ainsi un précédent scandaleux et surtout contraire à l'exigence de neutralité que tout SG de l'ONU doit faire sienne, conformément à l'article 100 de la Charte des Nations unies.
Face à ce dérapage, la réponse du Maroc n'a pas tardé à se manifester. Mi-mars 2016, pas moins de 73 éléments de la composante civile de la Minurso sont expulsés et l'aide financière accordée par le royaume à cette force a été suspendue en représailles à ce dérapage inqualifiable. Par la même occasion, une manifestation populaire géante s'est déroulée en mars à Rabat pour dénoncer les propos de Ban Ki-moon et réaffirmer l'attachement des Marocains à leur intégrité territoriale. Devant cette pression, Ban Ki-moon n'a eu d'autre choix que de faire machine arrière en affirmant s'être exprimé sous le coup de "l'émotion personnelle" et non en tant que SG de l'ONU!

Autre percée à mettre au compte du Maroc et elle n'est pas des moindres. Le 14 août 2016, des forces marocaines se rendent au-delà du mur de défense, à Guerguerat, pour sécuriser et assainir cette zone démilitarisée soumise à toutes sortes de trafics illicites (armes, drogues, voitures volées, etc), et pour mener une opération de terrassement et d'asphaltage d'une route reliant Guerguerat à la frontière nord de la Mauritanie.
Cette initiative marocaine, la première en son genre depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu le 10 septembre 1991, a eu entre autres mérites de démentir cette allégation séparatiste selon laquelle Guerguerat serait une "zone libérée"! Face à cet acte audacieux, le Polisario a multiplié en vain les provocations dont l'envoi d'un escadron de cent mercenaires armés, dans une tentative de "stopper" les travaux de terrassement et de bitumage de la route. 3,5 kilomètres ont en effet été recouverts d'asphalte, malgré les menaces du Polisario qui a dû se rétracter face à la fermeté du Maroc et l'interposition des Casques bleus de la Minurso.

Par cette action, le Maroc a en effet réussi à faire capoter un projet d'incursion du Polisario dans la ville marocaine de Lagouira, orchestré par les services algériens qui ont cru à tort, pouvoir mettre à profit la "crise silencieuse" entre Rabat et Nouakchott pour passer à l'acte. Mais c'était compter sans la vigilance des services marocains qui ont su déjouer ce projet extrêmement dangereux et empêcher le Polisario de changer la réalité sur le terrain.
Parallèlement à ces actions, le Maroc a également réussi à blinder sa frontière est avec l'Algérie en construisant un mur en acier infranchissable, parvenant ainsi à juguler entre autres activités illicites, le trafic des comprimés psychotropes en provenance des villes algériennes frontalières du royaume.

En somme, une année d'action et de fermeté qui a mis hors d'état de nuire un voisinage résolument hostile à l'intégrité territoriale du Maroc.

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