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- Publication : 26 septembre 2007
Car si l'option de faire partie de l'Exécutif était à l'ordre du jour de ce second round des négociations avec les six partis concernés, elle aurait figuré dans la rencontre de lundi dernier.
D'autant plus que, selon Daoudi, aucun prochain rendez-vous n'a été convenu avec le Premier ministre, ce qui invite à croire qu'il s'agit tout juste d'une visite de courtoisie au parti qui a eu le plus grand nombre de sièges (46) après l'Istiqlal (52). "Abbas El Fassi n'a pas encore structuré les départements ministériels qui seront réduits pour constituer des pôles".
Les responsables du parti ne veulent plus jeter de pierres dans la marre : «ça ne sert à rien de faire chavirer le bateau», estime L. Daoudi. Cette posture sereine n'empêche pas l'enfant terrible du parti de critiquer «l'attentisme qui caractérise les pourparlers du Premier ministre avec les partis ».
Néanmoins, tout le monde attend le verdict de l'USFP, qui tiendra son Conseil national, ce jeudi, afin de trancher s'il reviendra ou non au pouvoir. Cette fois-ci, on a presque le sentiment que les rôles sont inversés et que c'est A.El Fassi qui «est ouvert à toutes les propositions du parti de la rose», indique-t-on.
D'aucuns estiment, par ailleurs, qu'il ne pourrait y avoir deux partis forts en même temps, en l'occurrence l'USFP et le PJD, à l'opposition. Une telle option affaiblirait inexorablement le gouvernement, qui serait alors écartelé entre deux pôles forts et pas nécessairement du même référentiel idéologique. Une autre lecture un tantinet acerbe, estime que les nouveaux élus que ce soit de l'USFP ou d'un parti comme le PPS n'ont pas le profil pour être dynamiques et dérangeurs à l'opposition. Un avis qui n'est pas sans rappeller le vieux débat sur les formations politiques dont la survie est d'abord liée à leur participation au gouvernement.
lematin.ma
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