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- Publication : 3 novembre 2007
A la suite de l'annonce faite en Espagne, il a été décidé, sur la haute instruction de Sa Majesté le roi Mohamed VI (...), le rappel pour consultation de M. Omar Azzima, ambassadeur de Sa Majesté en Espagne, pour une durée indéterminée".
Les visites de personnalités espagnoles de haut rang dans ces deux enclaves sont rares. Celle, en 2006, du président du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero, la première d'un chef du gouvernement espagnol depuis 1981, avait déjà fortement irrité à Rabat.
Le Premier ministre marocain, Abbas el Fassi, a dit profondément regretter ce projet, dont il dit avoir entendu pour la première fois parler par la presse espagnole. "Le gouvernement (...) rappelle que ces deux villes sont partie intégrante du territoire du royaume du Maroc et leur retour dans la mère patrie découlera de négociations directes avec le voisin espagnol".
Le porte-parole du gouvernement marocain, Khalid Naciri, a déclaré à la presse que Rabat ne pouvait que "rejeter fortement et désapprouver totalement cette regrettable initiative, quelles qu'en soient la motivation ou les intentions".
L'annonce de la visite a provoqué une certaine excitation à Ceuta et Melilla où les routes devraient être bloquées, les magasins fermer et les administrations n'ouvrir que deux heures par jour. Les écoles devraient fermer pour permettre aux enfants de s'aligner au passage du cortège royal.
Maria Teresa Fernandez de la Vega, vice-présidente du gouvernement espagnol, a tenté de désamorcer la polémique en insistant sur la qualité des relations "extraordinairement bonnes" entre l'Espagne et le Maroc, "fondées sur une affection sincère et un respect mutuel".
Source : le monde.fr
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