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En deçà de son niveau depuis janvier, André-Pierre Gignac s'est réveillé au meilleur moment dimanche contre Paris en claquant un doublé, mais n'a toutefois pas empêché le Paris SG d'hypothéquer les rêves de titre marseillais en s'imposant au Vélodrome (3-2).

Acclamé debout par le stade à sa sortie, à 20 minutes de la fin du match, il n'est plus qu'à une unité du seuil symbolique des 100 buts inscrits en Ligue 1 lors de sa carrière, en dix saisons pour Lorient, Toulouse, puis Marseille.

Dimanche, il n'en avait sans doute pas grand chose à faire: il devrait quitter l'OM en fin de saison, et aurait sans doute aimé le faire avec un titre à la clé. Or cette défaite renvoie Marseille à cinq points de Paris, nouveau leader, et à quatre de Lyon avec encore sept matches à disputer. Un écart a priori difficile à combler.

Et dire qu'au coup d'envoi, la titularisation d'"APG" avait presque des allures de pari de la part de Marcelo Bielsa, tant l'avant-centre semblait manquer de confiance depuis janvier, et tant sa doublure, le prometteur Michy Batshuayi, avait flambé, inscrivant six buts en cinq matches depuis février.

Le Martégal, qui avait trouvé le poteau et Anthony Lopes sur le chemin du but face à Lyon, et restait sur 45 minutes quelconque face à Lens, qui lui avait valu d'être remplacé dès la mi-temps au Stade de France.

- Monstrueux Vélodrome -

Pas de ça face à Paris. Galvanisé par un Vélodrome monstrueux qu'il a beaucoup harangué, il a pressé dès le coup d'envoi sur les défenseurs centraux parisiens, et claqué un doublé à la conclusion des deux seules vraies actions dangereuses de l'OM. Un tueur.

Il pourra seulement se reprocher une frappe dévissée ainsi qu'une reprise contrée (56, 57), alors que Paris venait juste d'inscrire son troisième but. Malgré la défaite, ce réveil intervient au meilleur moment pour l'OM, qui va encore avoir besoin de lui pour aller chercher une qualification européenne, son objectif de début de saison.

Car en janvier, février et jusqu'à un salutaire succès à l'extérieur face à Toulouse (6-1), mi-mars, les Marseillais manquaient d'efficacité devant le but. Et les premières minutes face à Paris n'ont rien laissé augurer de bon de ce point de vue, avec un coup franc de Dimitri Payet dans le mur (14) et un tir tout mou de Florian Thauvin (28).

Et puis Gignac a jailli au second poteau, sautant plus haut que Marquinhos pour catapulter le centre de Dimitri Payet dans le but de Sirigu (30). Avant de récidiver 13 minutes et une égalisation de Matuidi (35) plus tard. Lancé plein axe par Romao, il ne flanchait pas et remportait son duel face à Sirigu d'un tir croisé du droit.

Gignac n'a sans doute pas boudé le plaisir de repasser en deuxième position du classement des meilleurs buteurs grâce à ses 17 et 18e réalisations de la saison, derrière Alexandre Lacazette et devant... Zlatan Ibrahimovic.

Le Parisien, qui restait sur un triplé contre Lorient, n'a pas montré grand chose au Vélodrome qui l'a beaucoup hué, mais a tout de même poussé Jérémy Morel à inscrire un but contre son camp (51) à la réception d'un centre de Pastore. Le but de la victoire du PSG.

 

   AFP

 

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