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 A moins de neuf mois de la CAN 2015, prévue au Maroc, les Lions de l’Atlas n’ont toujours pas de sélectionneur. La situation est déjà critique pour espérer une victoire finale, elle est grandement imputable aux querelles au sein des instances dirigeantes.

 

Pourtant, l’élection le 13 avril du nouveau président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) devrait enfin débloquer ce verrou et redonner de l’élan au projet sportif avec la nomination d’un sélectionneur. Probablement seul candidat en lice à la tête de la FRMF, Faouzi Lekjaa, et son entourage, ont déjà démarché en coulisses plusieurs entraîneurs. Plusieurs options s’offrent à Lejkaa, avec nos informations, et le cahier des charges attendu, nous vous les dévoilons :

 

 

1. Renard : le favori ou le lièvre ?

Il a le profil, le CV, il a les faveurs des pronostics. Hervé Renard (45 ans) serait même désiré par certains cadres de l’effectif comme le Romain Mehdi Benatia. L’Afrique est son terrain. La CAN ? Il connaît, il l’a gagnée avec la Zambie en 2012. L’actuel coach de Sochaux a été sondé, Il est bien évidemment plus qu’intéressé et même excité par le challenge. Le Français est aussi courtisé en Afrique Subsaharienne et par des clubs du Golfe. Mais dans son esprit, le Maroc serait la meilleure opportunité. Reste à savoir désormais, si son nom n’a pas été jeté comme un écran de fumée, et que derrière le futur président de la FRMF ne va pas vouloir taper un grand coup avec un coach de réputation mondiale.

 

2. Trapattoni : le grand nom

Au Maroc, certaines voix n’hésitent pas à réclamer un cador capable de restaurer l’image d’uune sélection absente de la scène internationale depuis le Mondial 1998. Sur le marché, Giovani Trapattoni (75 ans) serait une belle prise. De la rigueur, une connaissance tactique diabolique, voilà ce que pourrait amener l’Italien dans ses valises. Le Trap’, c’est aussi une énorme expérience, l’habitude de s’adapter à toutes les cultures, et surtout une aura indispensable pour un effectif où les ego ne manquent pas. Avec l’ancien sélectionneur de l’Eire, le contact est réel, mais la Côte d’Ivoire et à un degré moindre l’Algérie sont à l’affût. Selon les informations du site footafrica365, des émissaires marocains ont rencontré Giovani Trapattoni au mois de mars à Turin. A la recherche d’un dernier challenge, il pourrait terminer sa carrière par une première expérience africaine…

 

 

3. Verbeek : l’homme en place

Sportivement, dans un timing aussi serré, c’est peut être la meilleure solution. Pim Verbeek (58 ans) connaît la maison Maroc mieux que quiconque. Depuis 2010, le Néerlandais s’occupe des sélections jeunes du pays (U17, U 19 et la sélection Olympique qui l’a qualifiée pour les JO de Londres 2012). L’ancien sélectionneur de l’Australie a aussi assuré le suivi et la détection des joueurs marocains évoluant en Europe pour le compte d’Eric Gerets, l’ancien sélectionneur (-). Pour maîtriser l’environnement local et ses turpitudes, il est difficile de faire mieux que le Batave. Candidat avoué, Pim a une vision très précise des manques de la sélection A.

 

4. Halilhodzic : la surprise du chef

La grosse cote ou pas. Le Maroc connaît bien Vahid Halilhodzic, et le Bosnien réussit bien en Afrique du Nord. Avant de diriger la sélection algérienne, l’ancien coach de Lille a séduit le Royaume en 1997-98. Avec le Raja Casablanca, il a survolé le Championnat du Maroc et a remporté la C1 africaine. Que des bons souvenirs, dans un pays où il revient parfois. Vahid à la tête du Maroc ? Oui, c’est possible. Son nom n’a jamais été encore évoqué, mais impossible de ne pas penser que personne n’y ait songé. Si ce choix est fait, il faudrait toutefois attendre le 30 juin 2014, et sa participation avec l’Algérie au Mondial pour l’engager. Pour le Bosnien, en tension permanente avec Mohamed Raouraoua, le président de la fédération algérienne, rejoindre le Maroc serait un beau pied de nez.

 

 

5. Bielsa, El Loco pour los Marueccos

Dans la même veine que Trappatoni, Marcelo Bielsa (58 ans) est un grand nom, et El Loco « le fou » présente l’avantage d’être libre depuis son départ de l’Athletic Bilbao (juin 2013). Très demandé, l’Argentin fonctionne au feeling, et a besoin d’être convaincu par le projet, et les gens qui le portent. Le Maroc pourrait l’intéresser mais l’ancien sélectionneur du Chili veut des moyens, de temps, de l’ambition pour s’investir dans une nouvelle aventure. Au Maroc, l’opinion publique et les médias sont séduits par le style de ce technicien très proche du jeu du FC Barcelone.

 

 

6. Zaki, revoilà Badou

Le recours local ou même le sauveur de la patrie pour certains. Dix ans après après sa finale lors de la CAN 2004, perdue face à la Tunisie (1-2), Badou Zaki veut reprendre du service. L’ancien gardien de but du Wydad Casablanca l’a même annoncé sur les ondes marocaines de Radio Mars. Charismatique, respecté, Badou Zaki est un vrai meneur d’hommes. Lui fera-t-on de nouveau confiance ? Difficile… Quand on sait que le gouffre culturel s’est accru entre lui et la nouvelle génération des joueurs marocains évoluant en Europe.

 

 

7. Ils peuvent aussi y prétendre : Gourcuff, Le Guen, Baup, Luis Fernandez, Domenech, Boghossian, Papin, Duarte, Manuel José, Bradley…

 

France Football

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