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La Coupe du monde de football (12 juin-13 juillet) aura un impact limité sur l’économie du Brésil même si certains secteurs en profiteront, selon les prévisions de l’agence de notation Moody’s publiées lundi. Les secteurs qui bénéficieront du tournoi sont l’alimentation, le logement et la publicité. “(Il y a) un certain espoir que le fait d’organiser la Coupe du monde aide le Brésil à enrayer son ralentissement, mais l’activité économique qui y est liée représente peu par rapport à l’économie du pays de 2200 milliards de dollars, les niveaux habituels de dépenses d’investissement et les revenus annuels de la plupart des entreprises”, a estimé Barbara Mattos, vice-présidente et analyste de Moody’s.

“L’événement de 32 jours va permettre d’avoir des augmentations de ventes à court terme qui ne devraient pas fortement influer sur les profits, et les difficultés engendrées par les embouteillages, les rassemblements de foule et les jours fériés pèseront sur les affaires”, a-t-elle ajouté. Le Brésil a dépensé plus de 11 milliards de dollars pour l’organisation d’un Mondial pour la première fois depuis 1950, ce qui a suscité la colère de manifestants en juin dernier.

Quelque 600.000 touristes sont attendus dans le pays durant la compétition et trois millions de Brésiliens s’y déplaceront. L’agence de notation estime à 0,7% la part des dépenses pré-Mondial dans la totalité des investissements sur la période 2010-2014. Les projets afférents au Mondial restent “dans les limites budgétaires” et n’affecteront pas la qualité du crédit à long terme du pays, juge Moody’s.

Le Brésil sera sous les projecteurs, mais pas forcément de manière positive. “Alors que la Coupe du monde offre un bénéfice potentiel pour la réputation, l’image du Brésil pourrait être entachée par une reprise des troubles sociaux constatés en juin, lors d’un événement préparatoire, la Coupe des Confédérations, tout comme si les infrastructures nécessaires n’étaient pas prêtes à temps, avec des conséquences négatives dans certains secteurs”, prévient Moody’s. La semaine dernière, une autre agence de notation, Standard and Poor’s, a baissé la note de solvabilité du Brésil d’un cran, à BBB-.

La présidente Dilma Rousseff avait réagi en déclarant que son pays allait répondre de manière “robuste” aux défis internationaux.

Libération

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