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L'équipe nationale marocaine de football va donc jouer ce soir à 19 heures, contre la sélection gabonaise, le match de la dernière chance pour se qualifier pour le second tour de la CAN 2012. Les Marocains n'ont d'autre choix que la victoire contre l'équipe du pays organisateur, pour faire oublier la défaite contre la Tunisie (2-1) et surtout garder leur chances de rester dans la compétition. Pour cela, il est maintenant certain que le sélectionnaur du Maroc, Eric Gerets, introduira des changements dans son équipe, qui ne sera plus la même que celle qui avait été alignée contre la Tunisie.

 

L'attaquant Saâïdi ne sera pas de la partie en raison de sa blessure à la cheville, qui date de l'entraînement des Marocains à Marbella, et qui l'empêchera vraisemblablement de jouer le troisième et dernier match du groupe, contre le Niger. Concernant l'autre attaquant Marouane Chammakh, les doutes sur son entrée en jeu persistent encore. Le joueur, qui n'est pas apparu lors de la séance d'entraînement, avait été emmené à l'hôpital militaire de Libreville suite à des malaises, avec température et diarrhée, qui rappelaient les symptômes de la malaria. Mais le médecin de l'équipe nationale, Abderrazzak Hefti a confirmé ensuite que cela n'était pas le cas, contrairement au gardien de réserve Issam Badda (qui joue à Rabat au FUS). Quant à Mehdi Benatia, il s'est entraîné seul dans la salle de musculation, et Michael Chrétien Bassir souffre lui aussi de la cheville.

Ainsi, Gerets devra s'appuyer, dans le match contre le Gabon, sur Adil Taârabt, Youssef Arabi, Abdelhamid Kouatri et Jamal Allioui. Mais il est évident que les marques de la défaite contre la Tunisie sont encore présentes chez les joueurs, en dépit de leur moral qu'ils affichent bon et de leur déclarations optimistes. Pour Youssef Hajji : "Nous avons perdu notre premier match, mais se lamenter après coup ne sert à rien ; la balle est toujours dans notre camp et il est dans nos moyens de gagner ce soir et de redistribuer les cartes dans ce groupe. Regardons vers l'avenir au lieu de revenir en arrière".

Le sélectionneur Gerets, lui, a affirmé ne pas avoir parlé à ses joueurs après leur défaite contre la Tunisie car un tel geste est toujoujours contre-productif ; il vaut mieux les laisser entre eux et avec eux-mêmes, avant d'en parler, plus tard, l'esprit plus calme. "Les choses auraient été plus difficiles si nous ne nous étions pas imposés contre la Tunisie..., explique Gerets, Les joueurs le savent et pour cela, ils sont persuadés de sortir un grand match contre le Gabon".

Quant à l'entraîneur gabonais, il a déclaré que c'est "l'equipe du Maroc qui part favorite, pas la nôtre et ce qui est sûr c'est que des rencontres difficiles nous attendent, d'un niveau radicalement différent que celui que nous avons joué contre les Nigériens".

Al massae

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