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- Publication : 10 novembre 2010
Une victoire face à Nice (1-0), suivi d'un nul devant Toulouse (1-1) pour finir par un succès dimanche contre Montpellier (2-0). Sur les trois dernières rencontres, le renouveau lensois est réel. Et porteur d'espoirs quand on sait que le seul succès des coéquipiers d'Alaeddine Yahia remontait à la mi-août face à Arles-Avignon (1-0). Ce retard à l'allumage oublié, les regards sont désormais tournés vers l'avant. Et dans le rôle du guide, Adil Hermach montre la voie à suivre. Promu capitaine suite aux trop nombreux écarts de conduite de Démont, le Marocain se complait dans son rôle d'éclaireur. Excellent face à Nice, le milieu lensois a repoussé ses limites dimanche contre Montpellier. En plus d'avoir, comme à son habitude, colmaté un nombre incalculable de brèches, l'intéressé s'est offert le luxe d'ouvrir la marque sur un superbe coup-franc direct. Fait rare chez les Lensois puisque le dernier joueur nordiste vu à pareille fête en Ligue 1 n'est autre qu'Olivier Monterrubio en 2008. Une éternité…
Désigné homme du match, le Marocain n'a pas boudé son plaisir à l'issue de la rencontre, mettant l'accent en priorité sur le retour d'un Lens « guerrier ». Outre son but, Hermach s'est distingué par ses qualités de catalyseur. Jamais avare en paroles, il fut rassurant pour les jeunes pousses telles que Raphaël Varane (18 ans), auteur de débuts prometteurs. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Eric Gerets, actuel sélectionneur du Maroc et présent à Bollaert dimanche, a été charmé par la copie rendue du Lensois. A l'heure où une nouvelle version des Lions de l'Atlas voit le jour, on se dit que Hermach a également une belle carte à jouer sur l'échiquier international…
Tiré de football365
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