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Combattants de MMA (Mixed martial arts), de full contact ou de boxe anglaise, on en voit souvent aux côtés du roi Mohammed VI.

 

Et pas seulement ceux entrés dans la légende. Des noms comme Badr Hari ou Mohamed Rabii, oui, mais aussi la célèbre famille Abu Azaitar, connue pour faire carrière dans les rings et les cages. Le magazine Jeune Afrique s’est intéressé aux « stars du ring qui gravitent autour des puissants ».

« Ils posent tout sourire, épaule contre épaule. Le roi Mohammed VI, chef de l’État marocain et commandeur des croyants, dans sa djellaba crème, et « Abu Azaitar », en sarouel vert pomme. Le t-shirt de ce dernier, floqué de son nom et frappé d’une étoile à cinq branches, comme celle au centre du drapeau marocain, donne à voir ses épais biceps de combattant. Le commentaire sur sa page Facebook pour accompagner le cliché est une suite d’émoticônes : des cœurs rouge et vert, couleurs du fanion marocain, et une couronne », souligne dès le début du portrait Jeune Afrique, un mixed en somme entre arts du combat, marocanité, amour de la monarchie… Et, surtout, Com’. Abu Azaitar est d’ailleurs le premier marocain à combattre en Ultimate fighting championship (UFC), une ligue de la MMA. Son amitié avec RedOne est mise en avant par Jeune Afrique, ainsi que son nombre de followers sur Instagram : 1 million. Selon Jeune Afrique, les combattants de l’UFC gagnent 10 000 dollars par combat joué et la même somme leur est rajoutée en cas de victoire.

L’ami de Cristiano Ronaldo, « The Golden Boy », Badr Hari (qu’il devient inutile de décrire), une idole au Japon, en a, lui, 2 millions des followers sur Instagram. La star du K-1 japonais (un championnat de full-contact) totaliserait plus d’une centaine de combats, la plupart remportés, et beaucoup de Knockout dans la foulée. Question finances, Jeune Afrique rappelle un exemple : « Badr Hari a empoché environ un million de dirhams émiratis (237 000 euros) en 2014 suite à sa victoire lors du « Global Fighting Championship », organisé à Dubaï devant un parterre de 3 000 spectateurs ».

Jeune Afrique aborde également les cas d’Ahmed El Mousaoui et Bilel Jkitou, champion d’Afrique de boxe anglaise des poids moyens en 2018, de Mohamed Rabii, le médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Rio en 2016, lui aussi en boxe anglaise, de Yassine et Youssef Boughanem, des pratiquants de muay-thaï, installés en Thaïlande, qui aurait lancé une marque, du nom de PSM, de gants de boxe, de short et de protège-dents… Et de beaucoup d’autres. « C’est assez compliqué de vivre de ses seuls combats, alors on se fabrique des carrières », précise Rachid Jkitou, ancien boxeur également et frère de Bilel Jkitou.

bladi

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