Yawatani

La première action chaude du décisif Sénégal-Colombie a conforté la polémique autour de la VAR. Une fois de plus, les arbitres se sont fourvoyés, et les Lions de la Teranga ont été privés d’un penalty. Ce n’est plus acceptable!

 

Le contexte
16e minute de la rencontre Sénégal-Colombie dans le groupe H. Le Sénégalais Sadio Mané est déséquilibré volontairement dans la surface de réparation colombienne. L’arbitre Milorad Mazic désigne instantanément le point de penalty. Puis, alerté par ses complices de la VAR, se ravise à la stupeur générale. Le ralenti prouve qu’il y a bien faute de Davinson Sanchez sur Sadio Mané. Pourtant aucun penalty n’est sifflé. Un scandale de plus dans la chronique meurtrière de la vidéo-assistance à la Coupe du Monde 2018.

Après le Maroc (Portugal et Espagne) et le Nigéria (Argentine), c’est au tour du Sénégal de goûter la saveur amère de l’arbitrage orienté.

Conséquences
Dans toutes les séquences où la VAR est négativement impliquée dans ce Mondial, plusieurs vérités effrayantes ressortent: l’arbitrage est à géométrie variable que l’on s’appelle Argentine, Portugal, ou Nigéria. En effet, comment ne pas s’interroger quand les mêmes événements ne produisent pas les mêmes sanctions? Un coup l’arbitre se plie à l’éclairage de la vidéo, un coup il entérine sa propre décision malgré la preuve par l’image. Et ce au gré de sa sensibilité qui va rarement dans le sens des "petits".

Autre problème. Quand Gerard Piqué tacle Khalid Boutaïb les deux pieds décollés lors d’Espagne-Maroc, Ravshan Irmatov n’y voit rien à redire. Or le règlement est clair sur ce point: ce type d’agression mérite un carton rouge direct. Pire encore, lorsque Cristiano Ronaldo essaye de se rendre justice par un coup de coude sur son adversaire iranien, Enrique Cáceres, qui pourtant a fait appel à la VAR, ne réprimande pas la star portugaise.

Une première dans l'hitsoire
En définitive, l’arbitre de champ décide seul du sort d’un match. Il choisit qui va gagner ou perdre et ces comportements controversés sont inadmissibles. Il est plus omnipotent que jamais. Doit-on admettre cela? Doit-on accepter ce "deux poids deux mesures" ségrégationniste? Comment la FIFA peut-elle rester aveugle à ce point? Même un chien qui mord est abattu par son maître.

Éliminer à coups d’injustices les nations qui "ne comptent" pas aux yeux du foot-business n’est pas une nouveauté, mais c’est intolérable, qui plus est sur la plus grande scène du football mondial.

La décison de ne pas rendre justice aux Lions de la Teranga a précipité leur élimination et c'est la première fois dans l'histoire moderne, qu'aucun pays africain n'est qualifié pour les huitièmes de finale. Bravo la VAR.

Vendredi l’instance dirigeante du football international doit communiquer au sujet de son outil diabolique. Bon courage.

Il y a 46 ans, Alfred Draper écrivait "A mort l’arbitre", avant d’être adapté 12 ans plus tard dans un film culte interprété par Patrick Dewaere. Sans prendre ce titre au pied de la lettre, il est grand temps de mettre fin à l’arbitrage humain et de se pencher sur la question, devenue cruciale, de la prise de décision dans le sport roi. A moins qu’il ne soit trop tard…

le360

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