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Qui est Nabil Dirar ? L’un des joueurs les plus fidèles de la Ligue 1, un cadre de l’AS-Monaco et un des grands artisans du parcours honorable des Lions de l’Atlas à la CAN 2017 ? A vrai dire, il est un patchwork de tous ces éléments. Portrait d’un sage.

À 31 ans, il est toujours sur son Rocher. Il s’est bonifié, s’est assagi et s’est mué en leader. Voilà 5 ans qu’il est avec l'AS Monaco, dont il est l’un des hommes forts. Nabil Dirar a tout vécu au club de la principauté, de la Ligue 2 à la saison 2016-2017. Une année qui marque la consécration de l’ASM qui est en tête du championnat devant Paris le PSG. D’autant plus que le club est affublé du titre de la meilleure attaque d’Europe, devant le Barça, le Real et le Bayern.

Arrivé en Belgique à 14 ans, ce natif de Casablanca fait le bonheur de la Jupiter League durant de longues années. Son rendement est incroyable, ailier brillant, les défenses adverses ont souffert face à sa rapidité, sa solidité et le danger constant qu’il représente. Le Marocain s'est également fait connaître pour son comportement de «bad boy». Pris en froid par une partie de son public, il est peu apprécié par ses adversaires et certains arbitres. Celui qui a d’abord joué au foot dans la rue était connu pour son tempérament inflammable.

En 2008, Dirar avait affirmé «Après un entretien téléphonique avec l’entraîneur national belge, René Vandereycken, j’ai décidé de choisir la Belgique. Ma décision est définitive.» Ce qui n’adviendra finalement pas, le FIFA ayant refusé sa demande pour un match disputé avec les Lions. Dirar traînera ensuite une brouille avec l’équipe nationale (2011-2014). Gerets lui ayant préféré Mahdi Carcela lors de la CAN 2012.

Mais le Lion s’est calmé et radouci. Celui qui a connu sa première sélection le 11 octobre 2008, lors d’un Maroc-Mauritanie (4-1) ne goûtera aux phases finales d’une compétition que lors de la CAN 2017, lorsque le Maroc sort la Côte d’Ivoire en phase de poule. Avec le Maroc, il ne lâche rien, malgré une blessure qui lui a laminé son parcours cette saison (seulement 10 matchs joués et 1 passe décisive), il répond à l’appel d’Hervé Renard et se démène à chaque apparition.

A son retour de la CAN, Dirar connaît quelques difficultés (il est touché à une cote) mais scelle sa transformation. À Sport/Foot Magazine, il a admis qu’il se contenterait de 10 à 20 minutes par semaine en attendant de retrouver son niveau. Il a également assumé son rôle de formateur, de sage dans le vestiaire monégasque. Hier, encore, il  a sorti un très bon match face à l’OM, en 8e de finale de la Coupe de France où il a donné  du fil à retordre à la défense phocéenne. A 31 ans, on ne peut être plus performant que ne le fait le bulldozer Dirar.

 

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