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Sur Instagram, Sarah Rav, une étudiante australienne en médecine, raconte son combat contre l'anorexie : un témoignage inspirant... et nécessaire.

 

À 20 ans, Sarah Rav a traversé l'enfer de l'anorexie : elle raconte aujourd'hui son combat sur Instagram. « Il y a quelques années, j'ai développé un trouble du comportement alimentaire qui a failli me coûter la vie : au plus bas, je pesais 30 kilos avec un IMC de 10 ».

Le témoignage de la jeune femme est édifiant : « je crois que tout a commencé avec ma tendance au perfectionnisme : je m'impliquais toujours à 100 % dans ce que je faisais et je ne m'arrêtais pas tant que le résultat n'était pas conforme à mes attentes. J'étais connue comme une excellente élève. »

« Je n'ai pas eu envie de « perdre du poids » ou « d'avoir l'air plus mince » : je me disais simplement « si j'ai réussi à ne manger que 400 calories hier, pourquoi ne pas descendre à 350 calories aujourd'hui ? » ou encore « si j'ai réussi à courir 15 kilomètres hier, je dois réussir à faire 16 kilomètres aujourd'hui ». Et si je n'atteignais pas ces objectifs, je me détestais. »

Du côté de l'alimentation, Sarah se limitait à 300 – 400 calories par jour : un yaourt nature sans sucre et allégé au petit-déjeuner, une barre protéinée et un soda light au déjeuner, des légumes à la vapeur au dîner. Chaque jour, la jeune femme s'astreignait à 3 heures d'activité physique : elle se levait à 2 h 30 du matin pour courir durant 1 h 30 et terminait sa journée par une séance de musculation d'1 h 30 également.

« J'avais faim en permanence. J'étais si maigre que même m'asseoir ou me coucher dans mon lit me faisait mal. Et puis les symptômes physiques de l'anorexie sont apparus : j'ai perdu mes cheveux, je saignais du nez, j'avais des bleus partout, mes lèvres étaient complètement gercées, j'avais toujours froid, j'étais irritable, souvent trop faible pour soulever mon sac à main ou ouvrir la portière de la voiture. »

« Je ne cherchais pas à maigrir ou à avoir l'air plus mince »

« L'anorexie m'a conduite à m'isoler vis-à-vis de ma famille et de mes amis : je leur mentais, je prétendais que j'allais bien, je portais des vêtements larges pour cacher ma maigreur. »

Le déclic survient à l'université pour cette étudiante en médecine australienne : « ils m'ont dit de prendre quelques jours de repos et de me faire suivre par mon médecin et par un psychologue. J'ai compris que quelque chose n'allait pas. »

Après cette prise de conscience, Sarah décide d'arrêter complètement le sport durant 2 mois : « je me suis forcée à goûter à tous ces aliments que je m'interdisais : les pancakes, les hamburgers, le fast-food. J'étais terrorisée à chaque bouchée à l'idée de devenir grosse. Et puis je me suis rendue compte que ça n'arrivait pas. »

Aujourd'hui, Sarah a atteint un IMC égal à 19, c'est-à-dire « sain ». Elle raconte son expérience sur Instagram (@sarahrav) où elle est suivie par 1,7 million de personnes.

« Vaincre l'anorexie n'est pas simple et je crois que c'est le défi le plus difficile que j'ai relevé dans ma vie : je combats cette maladie en permanence, mais chaque nouvelle journée constitue un nouveau pas vers la guérison. » Un témoignage inspirant.

Topsanté

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