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Une campagne de sensibilisation britannique appelle à faire attention à la couleur des urines, car celle-ci peut être l’un des premiers symptômes de cancer. Les chiffres.

 

La plupart d’entre nous ont tendance à aller au toilettes machinalement, et à tirer la chasse d’eau dans la foulée, sans prêter attention à la couleur des urines.

Pourtant, celle-ci peut varier, et en dit beaucoup sur notre santé. Au-delà du fait que des urines très claires indiquent que l’on boit beaucoup, et des urines très jaunes et odorantes, que l’on ne boit pas suffisamment, il y a une autre indication qu’il ne faut pas prendre à la légère.

La nouvelle campagne de sensibilisation de l’agence de santé britannique Public Health England (PHE) rappelle qu’il est important de vérifier la couleur de ses urines car, si elles contiennent du sang, cela peut indiquer un cancer du rein ou de la vessie.

Aussi, même si l’on n’observe qu’une seule fois des urines rosées, rougeâtres, voire brunes, il est important de consulter son médecin traitant, car ce symptômes n’est pas anodin.

L’enquête du PHE indique qu’en Angleterre, seulement 16% des adultes vérifient la couleur de leurs urines à chaque fois qu’ils se rendent aux toilettes. Or, c’est passé cet âge que le risque de développer un cancer du rein ou de la vessie devient plus important.

Le sang dans les urines est un symptôme présent dans près des deux tiers (64%) des cancers de la vessie et dans environ un cinquième (18%) des cancers du rein, mais la présence de sang dans les urines n’est pas systématique.

Malheureusement, près de la moitié (47%) des gens n’iraient pas consulter après avoir vu du sang dans leurs urines au moins une fois, et 45% attendraient de voir si cela se reproduirait, déplore Public health England, qui a interrogé près de 2 500 personnes en Angleterre. Un cinquième des sondés ont dit qu'ils ne contacteraient pas leur médecin généraliste par peur de lui faire perdre son temps.

Dans le cas du cancer de la vessie ou du rein, un diagnostic précoce peut pourtant faire la différence : parmi les patients diagnostiqués au stade 1 du cancer du rein, 84% vivent au moins cinq ans, tandis que 77% des personnes diagnostiquées précocement avec un cancer de la vessie restent en vie pendant au moins une demi-décennie.

Santémagazine

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