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Paris – Le “Livre gris du terrorisme. Au coeur de la coopération sécuritaire Maroc-Europe”, a été présenté jeudi à Paris, en présence de ses co-auteurs et d’un parterre de personnalités du monde de la politique, de l’édition et des médias.

il a été présenté, lundi à Washington, lors d’une rencontre organisée au siège du prestigieux think tank américain, Atlantic Council, devant un parterre distingué d’experts US et de journalistes. Le Maroc est un « acteur clé » de la lutte européenne et mondiale contre le terrorisme, soulignent les auteurs, pour qui la collaboration « intensive » des services de renseignement français et marocains constitue une « clé de voûte » de la lutte antiterroriste et de la sécurité en Europe.

Ecrit par un comité scientifique du Groupe de recherche international des études transrégionales et des zones émergentes (ITEAS), basé à Tokyo, cet ouvrage, d’une actualité on ne peut plus incandescente, s’évertue au fil des pages à démêler l’écheveau du terrorisme mondialisé, de ses ressorts doctrinaires fallacieux, ses approches nihilistes, ses errements idéologiques et ses réseaux.

Paru dans les éditions « Jean-Cyrile Godefroy » à Paris (France), l’ouvrage de 283 pages fait la démonstration de l’efficience de la stratégie marocaine dans la lutte contre le terrorisme, une approche « préventive, multi-axiale et proactive », inscrite elle aussi, dans ce que beaucoup de prescripteurs d’opinion américains appellent l’exception marocaine, c’est à dire « une stabilité institutionnelle et politique », dans un contexte régional tourmenté, obéré par la montée en puissance du radicalisme religieux, lui même dopé par les soubresauts du « printemps arabe », dans la région MENA, mais aussi dans la bande sahélo-saharienne.

Ce livre permet aux lecteurs de prendre du recul pour comprendre le phénomène du terrorisme au delà des bilans de morts et de blessés, des raccourcis et des clichés pour s’affranchir de l’oppression du cycle infernal de l’actualité internationale, de l’information en continu rythmée par la recrudescence des attentats terroristes de Paris, à Beyrouth, à San Bernardino en Californie, en passant par le Mali et le Tchad, sans négliger de revenir sur la violence sans nom, devenue le pain quotidien des populations en Syrie et en Irak, ou encore au Yémen, autant de points chauds sur la carte du monde où Da’ech et Al-Qaïda sèment feu et sang en s’autoproclamant les défenseurs de la foi et de la vertu, alors qu’ils n’en sont que la caricature hideuse.

Après avoir dressé ce constat, l’ouvrage insiste sur l’impérieuse nécessité d’une coopération internationale à toute épreuve pour venir à bout du terrorisme, en faisant observer que « le Royaume Chérifien conserve une forte cohésion culturelle et sociopolitique qui lui permet de combattre efficacement le terrorisme sur son territoire et d’épauler les nombreux états, aux premiers rangs desquels la France ».

« La montée en puissance du terrorisme et le déferlement de réfugiés sur l’Europe, qui en est la conséquence ont conduit plusieurs gouvernements européens et les Etats Unis ( ) à resserrer leurs liens sécuritaires avec le Maroc », note-t-on dans ce contexte, en citant entre autres l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

Un « acteur clé » de la lutte européenne et mondiale contre le terrorisme

« Acteur clé de la lutte mondiale contre le terrorisme », le Maroc est placé aux avant-postes de la lutte anti-terroristes, poursuivent les auteurs de ce livre, ajoutant que le Maroc échange sans relâche avec les services de renseignements de ces pays les informations, l’expertise et le savoir faire permettant d’éventer les tentatives d’attentat et de démanteler les réseaux terroristes sur leurs territoires nationaux.
Le livre note, en outre, que l’efficacité des services de lutte anti-terroriste a été consolidée en mars 2015 d’une nouvelle structure, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la DGST, en faisant observer que « ce +FBI+ marocain au sein duquel coopèrent les ministères de l’Intérieur et de la Justice, se divise en deux sous-ensembles, l’un consacré au crime organisé, l’autre à la lutte anti-terroriste ».

Les conclusions du « Livre gris du terrorisme, au cœur de la coopération sécuritaire Maroc-Europe » rejoignent celles de l’administration Obama, d’experts et de prescripteurs d’opinion US qui soulignent que la lutte anti-terroriste mise en œuvre au Maroc est portée par la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec la pleine adhésion de la collectivité nationale, consciente de l’impérieuse nécessité d’immuniser la société contre les détenteurs des idées radicales et de l’extrémisme violent.
Ils saluent dans ce contexte les efforts déployés par le Royaume pour la consolidation des mesures sécuritaires, une tâche menée parallèlement à une stratégie nationale vigoureuse et affirmée pour la lutte contre la pauvreté, les bidonvilles, le chômage. Cette dynamique vertueuse met en tête de ses priorités la mise à niveau du système de l’enseignement et de l’éducation nationale, ainsi que la réforme du champ religieux en droite ligne des préceptes du rite Malékite et de la doctrine Achaarite qui sont ancrés dans l’histoire millénaire du Royaume.
La lecture de ce livre renseigne sur le souci du détail et de l’information bien renseignée qui a guidé la méthodologie de ses auteurs. Il constitue de ce fait un must pour qui veut comprendre le phénomène du terrorisme dans ses différentes dimensions et apprécier à sa juste valeur l’approche marocaine qui est la fierté de la collectivité nationale.

Contribuer à empêcher des dizaines d’attentats sanglants

Les auteurs de ce livre relèvent, dans ce contexte, que le Royaume échange « sans relâche », notamment avec les services de renseignement européens les informations, l’expertise et le savoir-faire permettant de déjouer les tentatives d’attentat et de démanteler les réseaux terroristes sur leurs territoires nationaux.

« Cette coopération étroite a fortement contribué à empêcher des dizaines d’attentats sanglants en France et dans le reste de l’Europe », indique cet ouvrage.
En insistant sur l’impérieuse nécessité d’une coopération internationale à toute épreuve pour combattre le terrorisme, les auteurs du livre font remarquer que le Maroc « conserve une forte cohésion culturelle et sociopolitique qui lui permet de combattre efficacement le terrorisme sur son territoire et d’épauler les nombreux états, aux premiers rangs desquels la France ». Cette « efficacité a valu au Maroc une reconnaissance mondiale, des hommages de plusieurs puissances et des distinctions de mérite internationales », indiquent-ils.

« La collaboration sécuritaire intensive des services de renseignement français et marocains constitue une clé de voûte de la lutte antiterroriste, donc de la sécurité en Europe », relève-t-on dans cet ouvrage.
Pour les auteurs de ce livre, la collaboration maroco-française en matière sécuritaire « plonge ses racines dans une histoire commune aux deux pays et veille de plus d’un siècle », notant que cette collaboration va au delà de la simple profession de foi.

La présentation de ce livre, a été modérée par M. Peter Pham, Directeur de l’Africa Center relevant du think tank +Atlantic Council+, et animée par El Mostafa Rezrazi, professeur de la gestion des crises à l’université de Sapporo Gakuin, et Shoji Matsumoto, professeur des études africaines et du droit international à la même université. Les deux experts sont membres du comité scientifique de l’ITEAS.

Lopinion.ma

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