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Eric Laurent et Catherine Graciet, les prétendus journalistes qui avaient tenté de faire chanter le Maroc et son Roi, ont été inculpés dans la nuit de vendredi à samedi par un juge d'instruction parisien pour chantage et extorsion de fonds et placés sous contrôle judiciaire, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Eric Laurent, le prétendu journaliste français pris mains dans le sac dans une affaire de chantage visant les autorités marocaines. Selon le quotidien «Le Monde» qui cite une source proche du dossier, le journaliste a reconnu, durant sa garde à vue, entamée jeudi, avoir réclamé 3 puis 2 millions d'euros au Maroc en contrepartie de la non-parution d'un livre à charge contre le Royaume.


Autre fait accablant les deux mis en cause concerne la lettre contractuelle signée par les deux journalistes et diffusée en exclusivité par la chaine BFM TV et publiée le 29 août 2015. Datée du 27 août 2015, On y lit que les deux journalistes s'engagent à «ne plus rien écrire sur le royaume du Maroc, à ne plus s’exprimer publiquement sur ce pays directement ou indirectement ou par personne interposée ni à faire quelques révélations que ce soient sur le sujet et à se taire définitivement et à ne partager avec qui que ce soit tout document ou information en leur possession (...)»
 
En contre-partie de leur silence, Eric Laurent et Catherine Graciet confirment, dans ce document, avoir perçu un acompte de 80.000 euros sur les deux millions d'euros qu'ils ont voulu extorquer au Maroc et à son Roi mohammed VI.
 
Interviewé par Marc Olivier Fogiel, Eric Dupond-Moretti, l'avocat du Roi du Maroc à Paris, explique comment cette affaire s'est déroulée: "Eric Laurent a contacté le cabinet royal le 23 juillet en expliquant qu'il écrivait un livre avec Catherine Graciet et qu'il avait des choses importantes à demander. Le cabinet royal a envoyé un avocat marocain. A la première rencontre, Eric Laurent a déclaré qu'il ne publierait pas son livre contre trois millions d'euros. Dès cet instant, le royaume du Maroc dépose une plainte entre les mains du procureur de la République de Paris. Une autre réunion va être organisée sous le contrôle de la police et du parquet. Des photos vont être prises. Dans cette intervalle, une information judiciaire a été ouverte et trois juges d'instruction vont instruire ce dossier. Une troisième réunion a eu lieu aujourd'hui, toujours sous le contrôle de la police, de l'argent va être donné à Monsieur Laurent et Madame Graciet. Ils vont l'accepter et signer le contrat. C'est en réalité la signature de leur culpabilité et de ce chantage digne de voyous".
 

Les deux journalistes sont en garde à vue à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de Paris dans le cadre d'une information judiciaire ouverte mercredi pour tentative d'extorsion de fonds et tentative de chantage, a précisé une source judiciaire à l'AFP.

L'avocat de Sa majesté le Roi Mohammed VI poursuit en répondant à la question que tout le monde se pose et notamment "que contenait ce livre?". Éric Dupond-Moretti répond: "On sait qu'il n'y a aucune révélation fracassante. Il n'y a absolument rien à dire. Ce monsieur a précédemment écrit un ouvrage dans lequel il louait le régime de Hassan II. Il a été à la fois laudateur et il est aujourd'hui racketteur. Tout ça est extrêmement glauque",

Éric Dupond-Moretti a déclaré  aussi que "Le royaume du Maroc ne peut que réagir face à ce type de procédé. C'est la première fois dans l'histoire qu'un journaliste exerce un chantage sur un dirigeant en exercice". l'avocat va encore plus loin et évoque un lien avec le terrorisme.

En efet, Eric Dupont Moretti s'est posé des questions sur les motivations des deux journalistes: "On se demande d'ailleurs quels sont les mobiles. Est-ce que c'est la vénalité? Ou est-ce que cet homme et cette femme n'ont pas été instrumentalisés par un groupe? Et en particulier, on se pose la question du terrorisme. Je le dis très sérieusement, et c'est l'instruction qui déterminera le mobile. Les conséquences géopolitiques de ce type d'agissement sont considérables"... "Je ne sais pas si le parquet de Paris a informé le ministre de la justice français".

Sur la question, que risquent les deux auteurs? l'avocat de sa Majesté le Roi Mohamed VI répond: "Ils sont entendus par la police. Je ne sais pas ce que les juges d'instruction décideront". Puis, il précise : "il y a suffisamment d’éléments dans l'enquête pour que nous envisagions sereinement qu'ils soient jugés au plus tôt, ils sont filmés, enregistrés et signés".

Pour information, le code pénal français stipule ce qui suit: l'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende. Le chantage est quant à lui puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Nous espérons que ces deux personnes soient jugés rapidement et séverement et surtout que les autorités creusent dans les mobiles de leurs actes et démasquer ceux qui se cachent derrière. Les agissements de ces personnes et de ceux qui les pousseraient sont d'une gravité innuie qui visent la déstabilisation de tout un pays. Sauf que le Maroc est un pays, mais avant tout, un peuple profondemment uni derrière son Roi et cela beaucoup de gens ne le comprennent pas.

 yawatani.com
 
 

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