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Si l’acquisition par le Maroc de son premier sous-marin russe se confirme, d’autres transactions militaires tout aussi importantes passées auprès de la Russie risquent de ne pas aboutir. En cause, des difficultés financières.  

Les révélations sont venues des Etats Unis et portent sur les importantes transactions militaires conclues par le Maroc avec la Russie. Selon ces révélations, rapportées entre autres par le prestigieux quotidien américain «Tribune» et relayées par Al Massae dans son édition de ce mercredi 12 août, l’acquisition par le Maroc de son premier sous-marin de type Amur 1650 se ferait dans quelques mois.


Les négociations, initiées en 2013 sur une proposition russe, pour l’acquisition de ce sous-marin ultrasophistiqué, atteignent leur stade final. Et il se pourrait que ce fleuron de la marine russe soit livré au Maroc à l’occasion de la visite du roi Mohammed VI à Moscou, fin 2015.

«Le sous-marin d’attaque russe se distingue par sa capacité à porter pas moins de 18 missiles antinavires de guerre», fait valoir la source US, relayée par Al Massae. «Ce sous-marin porteur de missiles de croisière est aussi capable d’attaquer des cibles terrestres», est-il encore relevé. Ce qui lui confère le statut d’appareil de guerre multi-missions capable d’opérer dans des conditions maritimes différentes.


Par l’acquisition de ce bijou de la marine militaire russe, le Maroc s'assurera des capacités navales supplémentaires et, surtout, dissuasives à l’échelle non seulement de l’Afrique mais, aussi, du pourtour méditerranéen.


A souligner que le Maroc fournit, depuis l’avènement du règne du souverain Mohammed VI, un effort aussi patient qu'herculéen pour la modernisation de sa flotte navale.

L’acquisition par le Maroc auprès de la France de sa première frégate multi-missions, de type Fremm, offre ici une preuve éclatante de cette entreprise audacieuse, sans compter le fait que la Marine royale s’est dotée, à Ksar Sghir, d’un port militaire équipé de moyens ultramodernes.


Avec l’acquisition annoncée du sous-marin russe Amur 1650, la Marine royale aura désormais, assurément, son mot à dire dans les efforts de pacification de la Méditerranée et de l’océan Atlantique.


Seulement voilà, comme le souligne Al Massae, d’autres transactions avec le géant russe risquent de ne pas aboutir.
«Le Maroc aurait annulé d’autres transactions militaires avec la Russie», dévoile en effet Al Massae qui évoque entre autres des hélicoptères d’attaque contre des insubmersibles (sous-marins).


En cause, des «difficultés financières», affirme le quotidien en rappelant que des transactions militaires avec la Russie avaient précédemment été annulées pour le même motif.


Une chose reste sûre: l’acquisition du sous-marin russe est désormais une réalité. Et c’est tout à l’honneur des vaillantes forces navales royales.

Ya Watani.com

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