Yawatani

Le Maroc a déjoué une nouvelle manœuvre orchestrée par Alger pour infiltrer des éléments du Polisario parmi ses représentants à une conférence sur le nucléaire à l’ONU. Démasqués, ces derniers ont quitté la salle avec leurs «parrains» algériens! 

Une pratique digne des petits voyous, celle que vient de démasquer la délégation marocaine participant aux travaux de la 3ème Conférence des Zones exemptes d’armes nucléaires. L’histoire aurait pu être racontée comme une blague s’il n’y avait pas ce côté «filouterie» où Alger et sa marionnette le Polisario sont passés maîtres incontestés !

Vendredi 24 avril, alors que des délégations de divers pays se préparent à prendre part à une Conférence des Zones exemptes d’armes nucléaires, d’étranges «invités» infiltrés parmi une délégation algérienne s’empressent de prendre place. Qui sont-ils? Que viennent-ils faire à une conférence destinée à des Etats membres de l'ONU? En quoi sont-ils concernés par un événement qui ne regarde que des pays souverains, en l’occurrence le nucléaire?

Le pot-aux-roses ne tardera pas à être découvert et révélé. Et c’est tout à l’honneur de la délégation marocaine qui a vite réagi en chassant les intrus polisariens qui semblent se découvrir cette curieuse vocation : entrer par effraction, à l’instar des petits voyous, dans les instances internationales, munis de la pseudo-bannière de la chimérique «RASD» et d’appareils photos … La musique, on ne la connaît que trop. L’épisode inénarrable d’un Mohamed Abdelaziz "mendiant" une poignée de mains au président Barak Obama, à Johannesburg, lors des mémorables obsèques de feu Nelson Mandela, en dit long sur la désespérance d’un front aux abois.


Pratiques dignes des actes de piraterie !
Mais passons, car l’épisode qui vient de se dérouler à New-York est d’autant plus grave qu’il viole la prestance d’une instance internationale, en l’occurrence l’Organisation des Nations Unies. Encore plus grave quand on sait qu’un régime algérien à la dérive instrumentalise son statut auprès des instances internationales pour se livrer à des pratiques dignes des actes de piraterie. «L’Algérie comptait sur la tenue de cette réunion au siège de l’ONU pour introduire insidieusement des représentants de la fantomatique «RASD» dans une conférence internationale dans laquelle participaient des Etats membres des Nations Unies de plusieurs régions du monde», dénonce un diplomate à l’ONU, dans une déclaration rapportée par l’Agence Maghreb Press.


On imagine l’embarras dans lequel le régime algérien voudrait intentionnellement mettre la communauté internationale, qui n’en peut d'ailleurs plus de ce feuilleton insipide et néanmoins dangereux de machinations ourdies dans les couloirs glauques du fameux Département algérien du renseignement et de la sécurité, DRS, le vrai maître du jeu à Alger.


L’on comprend pourquoi l’ONU a dernièrement sorti le carton rouge et rejeté tout rôle, ou toute implication, sous quelle que forme que ce soit, de l’entité panafricaine, UA, dans le dossier saharien. Personne n’est dupe de l’imposture de ce pseudo-émissaire panaFRICain, Joachim Chissano, ex-président du Mozambique, qui s’est forgé cette piètre réputation de VRP de la chimère séparatiste. Simplement, cette imposture doit cesser. Elle exige, de ce côté, une vigilance de tous les instants et une fermeté encore plus forte pour en finir avec ce jeu de cirque. De très mauvais goût ...  

Ziad Alami et Ya Watani.com          

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