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 Le Maroc figure parmi les dix pays qui ont résisté à la crise financière mondiale, aux côtés de la Chine, du Brésil, de la Roumanie, de la Thaïlande, de la Corée du Nord, de l'Iran, de la Malaisie, de l'Arménie et des Emirats Arabes Unis.

 

Le Maroc fait partie des 10 pays à travers le monde qui sont le moins touchés par la crise financière actuelle. C'est ce que vient d'annoncer dans une enquête le quotidien belge l'Echo dans son supplément spécialisé Mon Argent. À côté du Maroc, il y a la Chine, le Brésil, la Roumanie, la Thaïlande, la Corée du Nord, l'Iran, la Malaisie, l'Arménie et les Emirats arabes unis. «Officiellement, on a tendance à dire que le Maroc et ses banques ne sont pas  exposés aux portefeuilles de crédit qui encourent des problèmes à l'heure actuelle. Mais c'est surtout l'agriculture qui constitue le plus grand atout du pays.

 

La production du Maroc lui permet d'approvisionner toute sa population, ce qui est un luxe dans un monde où les prix de l'alimentation ne font que croître», selon les rédacteurs de cette enquête. «Par ailleurs, la moitié de ses revenus provient de ses mines de phosphate (le Maroc possède 32 % des réserves mondiales), dont le prix de référence a grimpé de 700% ces deux dernières années.

 

 Le tourisme est l'un des secteurs mis sous pression, car les Occidentaux auront moins d'argent pour voyager les prochaines années», ajoute-t-on. Le Maroc est donc le seul pays africain à ne pas être ébranlé par cette crise financière. Dans un entretien accordé au quotidien français Le Monde, mercredi 5 novembre, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, interrogé sur l'impact de cette crise sur la croissance nationale, est resté confiant. «Il serait présomptueux de prétendre à ne pas être touché, d'autant que les évolutions restent très incertaines. Les exportations traditionnelles comme le textile vont souffrir. Le tourisme résiste : aucun contrat n'a été dénoncé, même par les groupes espagnols en difficulté, et le flux de visiteurs ne baisse pas de façon significative. D'autre part, nous pouvons espérer que le retournement des prix du pétrole et des produits alimentaires nous sera favorable», a affirmé le gouverneur de la Banque centrale. Dans cette enquête, les Emirats arabes unis sont le seul pays du Golfe qui a pu tirer son épingle du jeu. «Les villes de Dubaï ou Abou Dhabi aiment étaler leur luxe provenant de leurs revenus du pétrole. Tous les jours, les records des plus hauts immeubles, des plus grands hôtels, des voitures les plus chères fusent. C'est ce que certains appellent le «Arabian Dream» en comparaison avec «the American Dream», note-t-on. «Le pétrole sera la plus importante source énergétique pour quelques années encore... et c'est la plus grande assurance-vie des Emirats arabes unis». Pour sa part, le FMI prévoit une récession dans les pays développés en 2009, avec une contraction de l'activité qui devrait atteindre 0,3 % et serait la première depuis l'après-guerre.  Ces dix pays-là ont été jusqu'à maintenant épargnés par la crise. Les futurs rapports chiffrés tant attendus du FM et de la Banque mondiale auront certes le dernier mot.


Outre le Maroc et les EAU, huit autres pays ont résisté à la crise

Chine : Pour sa stabilité, elle peut compter sur sa population intérieure qui s'enrichit.

Brésil : Les Etats-Unis sont encore le plus important partenaire commercial du Brésil, mais la Chine et l'Inde sont en train de prendre une place de premier plan.

Roumanie : Surnommée le «tigre de l'est», elle met en avant ses IT et son armement.

Arménie : C'est le pays le moins touché par la crise. La seule menace est constituée par l'éventuel recul des investissements étrangers.

Thaïlande : Un risque de la crise de l'entreprise américaine AIG est limité grâce aux réserves d'argent énormes de sa filiale.

 Corée du Nord : L'isolement joue maintenant en sa faveur. Peu de pays y ont investi.

Iran : Longtemps sujet d'embargos, ce qui l'a isolé des marchés internationaux.

Malaisie : Elle, en sa qualité de pays à bas salaires, a une forte réputation et constitue une alternative à la Chine, où l'on note du travail de moins bonne qualité.

 

Source, Atika Haimoud, Aujourd’hui le Maroc

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