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- Publication : 4 octobre 2020
En vue de mettre fin à la crise libyenne, les pourparlers ont repris à Bouznika vendredi soir, avec six délégués libyens. La clé de la réconciliation en Libye passe par le royaume.
Ce deuxième round de pourparlers a finalement commencé vendredi soir à Bouznika, à 40 km au sud de Rabat, après les divergences entre les délégations. La délégation du Parlement libyen avait émis des réserves sur le changement par le conseil d’État des membres de sa délégation qui étaient présents aux premiers pourparlers à Bouznika. Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh et le président du haut conseil de l’État, Khalid Al Mishri, avaient décidé de ne pas participer au début des négociations débutées vers 23 heures.
Ce second round de négociations concerne essentiellement l’article 15 de l’accord politique libyen signé à Skhirat, et basé sur les questions souveraines, comme les nominations des présidents de la banque centrale libyenne, de l’instance de lutte contre la corruption et autres.
Les deux délégations ont donc indiqué avoir convenu de terminer les discussions et les consultations qui prendront du temps comme prévu. De même que la poursuite des pourparlers lancés au Maroc en vue d’adopter les mesures nécessaires à la mise en œuvre de leur accord, indique-t-on.
Ils ont exprimé leurs remerciements au Maroc qui abrite le « dialogue libyen depuis le début du mois de septembre, pour son soutien inébranlable et continu aux efforts des Nations-Unies en Libye et pour avoir créé une "atmosphère positive » pour ce deuxième round de négociations.
bladi
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