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- Publication : 29 octobre 2019
La déclaration sur la marocanité du Sahara par l’ex-dirigeant du Front de Libération Nationale algérien ainsi que les propos du premier Président de la Cour suprême d’Algérie, Abderrachid Tabi, lors de la 2ème session du Congrès international de la Justice, à Marrakech, confirment un changement de ton de la part des autorités algériennes.
Tabi estime qu’en dépit des "tribulations tragiques", les retrouvailles entre les deux peuples sont inéluctables car les liens religieux, culturels et linguistiques, ainsi que le destin commun du Maroc et de l’Algérie ont modelé les sentiments mutuels de fraternité, et "sont devenus matériellement et spirituellement indissociables".
Le Chef de la délégation algérienne a exprimé son refus de la peine imposée aux deux peuples, précisant "que les âmes-soeurs aspirent à se retrouver, à renforcer les liens d’affection et les relations de compassion, et à rétablir les voies de communication et de solidarité".
Tabi a par ailleurs tenu à exprimer sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux, le sens de l’hospitalité et les soins bienveillants dont a fait l’objet sa délégation lors de ce congrès international, soulignant au passage "l’esprit de fraternité qui marquera les deux peuples pour l’éternité".
bladi
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