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L’Istiqlal et l’USFP ont accordé leurs violons pour réclamer la constitution d’une mission d’information sur l’enseignement privé. Ils rejoignent la position de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) qui avait déposé, sans succès, une requête dans ce sens.

 

Des partis politiques, dont l’Istiqlal, parti d’opposition et l’USFP, dans la majorité, estiment qu’il est nécessaire de créer dans les meilleures délais une mission d’information sur le fonctionnement de l’enseignement privé. Ce faisant, les deux partis rejoignent l’initiative d’Omar Balafrej, le député de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), qui avait déposé il y a huit mois une requête dans ce sens. Selon certaines sources, des députés socialistes et istiqlaliens vont étudier les «moyens d’activer ce projet soit en défendant la requête de Balafrej, soit en déposant auprès de la chambre des représentants une nouvelle demande de création d’une mission d’information sur l’enseignement privé».

Les mêmes sources soulignent que les groupes parlementaires des deux partis ont discuté par le passé de la situation dans laquelle se trouve l’enseignement privé. Ils en ont déduit que la meilleure manière de faire le diagnostic de ce secteur demeure la création d’une mission d’information qui a été auparavant gelée par le Parlement.

Le quotidien Al Massae rapporte dans son édition du samedi 26 octobre que le député Balafrej (FGD) avait demandé à enquêter sur le fonctionnement des établissements d’enseignement privé, sur les lois les régissant ainsi que sur les avantages qui leur sont accordés. Balafrej, qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, n’a pas hésité à fustiger ce secteur en affirmant que «ce qui se passe dans l’enseignement privé est grave et personne ne peut nier l’existence de lobbys qui défendent ses intérêts».


Le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi, qui semble, lui aussi, enclin à revisiter ce secteur, prône l’élargissement de l’enseignement privé au monde rural: «L’enseignement scolaire privé ne doit pas être limité aux villes et aux localités semi-rurales. Il faut que cet enseignement soit dispensé dans le monde rural pour accueillir les enfants marocains vivant dans cet espace. Pour ce faire, il faut que l’Etat accorde des mesures incitatives aux investisseurs dans ce domaine». Lors d’une intervention devant le Parlement, Saïd Amzazi a révélé que le nombre d’élèves qui ont quitté le secteur de l’enseignement privé pour rejoindre les établissement publics a atteint 52 000 sur les 700 000 existants.

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