Yawatani

Les rumeurs sur un probable futur gouvernement ramassé, et où il n’y aura donc pas de la place pour tout le monde, ont créé des tirs au flanc au sein de l’actuelle majorité. Surtout au niveau de son aile gauche. Entre USFP et PPS, c’est le «pousse toi que je me case» qui prévaut.

 

On le sait, depuis l’échec de la fameuse tentative d’union de la gauche marocaine, qui s’est finalement révélée être un plan de phagocytage de tous les partis de gauche par l’Union socialiste des forces populaires,  et que le PPS a catégoriquement refusée, les relations entre les partis du livre et de la rose sont allés de mal en pis. La perte de vitesse électorale de l’USFP, accompagnée de la lente montée du PPS sur l’échiquier politique, n’ont fait qu’aggraver cette bisbille entre les «socialistes» marocains.

Dernier épisode en date de ce désamour entre les deux actuels partenaires au sein du gouvernement et anciens membres de la Koutla démocratique, la récente déclaration de Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, plusieurs fois ministre, qui vient de dire tout le mal qu’il pense de Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, lui aussi ancien ministre sous Abdelilah Benkirane. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 9 septembre, Nabil Benabdallah aurait accusé Lachgar, sans le nommer directement, de tenter par tous les moyens de faire en sorte que le PPS ne rempile pas dans le très attendu prochain gouvernement remanié.

Devant le 8e congrès de la Jeunesse socialiste (PPS), Nabil a affirmé, vendredi dernier, qu’il y a «certains milieux qui mènent une  campagne vicieuse en vue, non pas de faire sortir, mais d’expulser le PPS du prochain gouvernement sue lequel Saâd-Eddine El Othmani est en train de plancher». Et d’ajouter que ce sont ceux qui contestent au PPS son indépendance, qui veulent maintenant l’isoler.

Pour Al Ahdath, ces «milieux» dont parle le patron du PPS ne sont autre que l’USFP et son primus inter pares, Driss Lachgar. Ce que confirment d’ailleurs les récentes déclarations de Lachgar lui-même, qui a considéré, la semaine dernière, que l'actuel «gouvernement El Othmani est pléthorique, non seulement numériquement, mais aussi politiquement.»

En attendant d’y voir plus clair sur l’architecture et les «matériaux» politiques qui composeront l’édifice du prochain gouvernement, le SG du PPS a reconnu qu’il a eu des consultations avec El Othmani la semaine écoulée. Si les discussions entre les deux hommes n’ont pas porté sur d’éventuels portefeuilles proposés au PPS, elle n’ont pas non plus abordé une éventuelle sortie des deux actuels ministres PPS du gouvernement, selon Benabdallah.

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