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Dans un scénario de règlement de la crise de la région de Guelmim-Oued Noun, la secrétaire d’Etat serait amenée à présenter sa démission. Auquel cas, son remplacement entraînerait forcément un changement au sein du gouvernement. 

Mbarka Bouaida, secrétaire d’Etat chargée de la pêche maritime, pourrait quitter prochainement le gouvernement. Et ce n’est plus qu’une question de jours. Le quotidien Al Ahadath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 13 juin, la tient de sources proches du président de la région de Guelmim-Oued Noun, Abderrahim Benbouaida, dont le mandat a été suspendu sur décision du ministère l’Intérieur.

D’aucuns se demanderaient quel est donc le lien entre cette région et un éventuel remaniement gouvernemental. D’après le quotidien, la secrétaire d’Etat est, en fait, pressentie à la présidence de la région, pour mettre fin à un blocage qui dure depuis plusieurs mois. Or, selon la loi, le mandat de président d’une région est incompatible avec celui d’un membre du gouvernement. Ainsi, son départ du gouvernement impliquerait forcément son remplacement, fort probablement par une autre femme cadre du RNI, et donc un remaniement ministériel. A moins que le chef du gouvernement ne décide de supprimer carrément ce poste, comme il l’avait déjà fait dans le cas de l’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afailal, convient le quotidien.

Ce qui sûr, souligne Al Ahdath Al Maghribia, c’est que la dirigeante du RNI est plus proche que jamais de la présidence de cette région. C’est d’ailleurs la seule solution qui fait presque l'unanimité aujourd’hui pour sortir cette région de sa crise institutionnelle. En effet, rappelle le journal, après une série de blocages, le ministère de l’intérieur avait décidé, au milieu de l’année dernière, de suspendre le mandat du président et du bureau qui dirige la région. C’est une commission désignée par le ministère, dans le cadre de ce que prévoit la loi, qui assure, depuis, la gestion des affaires courantes de la région.

Cependant, note la journal, pour que ce scénario puisse être exécuté, il faut d’abord que l’actuel président dépose sa démission et que la secrétaire d’Etat en fasse de même dans les quelques jours à venir. Cette dernière devrait ensuite présenter sa candidature, au nom du RNI, l’élection du nouveau président dont la date sera fixée par le ministère de tutelle. Or, alors que la secrétaire d’Etat multiplie les initiatives pour trouver une issue à la crise de la région Guelmim-Oued Noun, le président en exercice, qui n’est autre que son cousin, vient brouiller les pistes en signant une sortie médiatique pour le moins inattendue sur les réseaux sociaux.

Abderrahim Benbouaida affirme ainsi ne faire partie d’aucun processus de règlement de la crise de la région. Il se déclare également non concerné par une quelconque démission qui aurait été déposée en son nom auprès des autorités concernées. A moins qu'il ne la dépose de ses propres mains, sa démission ne sera pas valide. De même, conclut le journal, le président de la région affirme n’avoir mandaté personne pour parler et agir en son nom.

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