Yawatani

Ramtane Lamamra, MAE et vice premier ministre algérien, se rendra demain jeudi en Suisse, en provenance d'Allemagne où il effectue ce mercredi une visite, pour prendre part au deuxième round des pourparlers quadripartites sur le Sahara.

 

Finalement, c'est Ramtane Lamamra qui conduira la délégation algérienne à Genève pour prendre part au deuxième round des pourparlers quadripartites sur le Sahara, prévus les 21 et 22 mars dans le château Le Rosey, en banlieue genevoise. 

Ramtane Lamamra cumule aujourd'hui les postes de vice-premier ministre et de ministre des Affaires étrangères, en remplacement d'Abdelkader Messahel, qui n'aurait jamais été en bons termes avec Lamamra, appelé aujourd'hui à la rescousse d'un clan présidentiel en décomposition. 

Est-il encore besoin de présenter Ramtane Lamamra? Ancien représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU (1993-1999), ancien ambassadeur à Washington (1996-1999), ancien commissaire Paix et sécurité de l'Union africaine, ce diplomate s'est notamment illustré par son hostilité anti-marocaine, particulièrement contre l'intégrité territoriale du royaume. 

Son rôle dans la sape des négociations de Manhasset, engagées en 2007, sur la base de l'offre d'autonomie, n'est plus à démontrer. C'est d'ailleurs lui qui avait dirigé la délégation algérienne lors des trois premiers rounds de négociations (entre juin 2007 et janvier 2008). 

La démission de l'ancien médiateur onusien, le diplomate néerlandais Peter van Walsum, était due principalement aux manigances de Ramtane Lamamra. Sa participation aujourd'hui aux pourparlers de Genève n'est pas un bon pas dans le sens de la recherche d'une solution politique au conflit. 

Cette participation intervient dans un contexte très particulier en Algérie qui connaît des manifestations gigantesques pour balayer Bouteflika et le système qui est en place. Ramtane Lamamra, qui est en mission pour récolter sinon des soutiens, du moins la neutralité de pays influents par rapport à la très grave crise que connaît l’Algérie, fait donc l’impasse sur la situation intérieure de son pays pour conduire la délégation algérienne sur un dossier dont se fiche le peuple algérien. Cela en dit long sur la place qu’occupe le Sahara dans l’agenda du régime du voisin de l’est. Ce dossier passe visiblement avant tout, y compris avant les revendications légitimes des Algériens.

le360

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