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Même si la Cour de justice sud-africaine a, elle-même, admis la «complexité» et le «caractère international» de l’affaire du phosphatier bloqué à Port Elizabeth, elle a considéré avoir la compétence juridictionnelle pour s’en saisir en contradiction avec les principes du droit international.

«Le groupe OCP est consterné » par la décision. C’est là la première réaction à l’annonce ce jeudi 15 juin par le Haute Cour de Port Elizabeth en Afrique du Sud du maintien de la saisie du Cherry Blossom, transportant 55.000 tonnes de phosphate marocain.

En effet, la Cour de justice sud-africaine semble outrepasser ses compétences en décidant le renvoi du dossier à un procès sur le fond, une décision qui prétexte la « complexité » d’un sujet relevant pourtant d’un processus international en cours, indique-t-on auprès du groupe phosphatier marocain. De plus, la décision prise aujourd’hui par la Cour sud-africaine est en totale contradiction avec celle prise il y a quelques jours, pour un dossier semblable, par la justice panaméenne. Cette dernière avait en effet considéré qu’un tribunal national ne pouvait traiter de questions de politique internationale.

En effet, la Cour de justice sud-africaine a, elle-même, admis la «complexité» et le «caractère international» de l’affaire. Et pourtant, elle a considéré avoir la compétence juridictionnelle pour s’en saisir en contradiction avec les principes fondamentaux du droit international et en interférence avec le cours du processus international conduit sous l’égide des Nations Unies.

Par ailleurs, en intentant une telle action au lendemain de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, suite à l’appel du Secrétaire Général à s’engager à la reprise de pourparlers de bonne foi et sans conditions préalables avec le soutien de la communauté internationale, le front séparatiste du Polisario démontre sa volonté de nuire au bon déroulement du processus mené sous l’égide du Conseil de Sécurité des Nations Unies et au développement socio-économique de la région.
Sur un autre registre, le Polisario évoque dans son argumentaire une «spoliation» des ressources du Sahara par le Maroc, des ressources qui, rappelons-le, ne représentent que 1,6% des réserves totales de phosphate du royaume. Mieux encore, et c’est ce que cherche à dissimuler le front séparatiste à l’opinion publique internationale, la filiale de l’OCP opérant dans le sud du royaume est aujourd’hui un acteur clé du développement socio-économique de toute la région. D'ailleurs, tous ses bénéfices y sont réinvestis, l’OCP n’ayant jamais perçu de dividende de sa filiale Phosboucraâ.

Pour illustrer cette contribution au développement de la région, il suffit de rappeler qu’en plus des 2.100 personnes employées sur le site et dont la majorité est issue de la population locale, Phosboucraâ est actuellement engagée dans un plan de développement totalisant environ 2 milliards de dollars. Ce plan vise à apporter une valeur ajoutée à la région tout en pérennisant l’activité de Phosboucraâ.

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