Yawatani
Les déclarations de M. Peter Van Walsum faites, dernièrement, lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’ONU, et à la BBC à propos de la signification et de la finalité qu’il convient de donner au concept de l’autodétermination, qui, dit-il « ne doit pas conduire nécessairement à l’indépendance », sont venues jeter la lumière sur le chemin dans lequel s’engage la question du Sahara marocain, et sa solution définitive, conformément aux réalités juridiques et historiques de ce territoire marocain, au droit international qui ne peut ignorer le droit du Maroc à son intégrité territoriale et à son unité nationale, et aux vœux de la communauté internationale. Photo illustrant l'Article Celle-ci a fait un large écho favorable à la proposition marocaine de négociation d’un statut d’autonomie de cette région, devant demeurer sous la souveraineté du Maroc.
Tous les observateurs estiment que c’est là la seule solution réaliste et possible à la question du Sahara marocain, érigé par l’Algérie en conflit qui dure depuis plus de trois décennies, empoisonne les relations entre les pays du Maghreb et occasionne des souffrances à des populations prises en otage par l’Algérie, incarcérées et affamées sur son territoire.
Les déclarations de M. Van Walsum faites au terme des consultations, tenues vendredi dernier, entre les membres du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara, réfutent fermement les allégations de l’Algérie qui prétend, à la lecture qu’elle fait du dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur cette question, que l’autodétermination doit conduire à l’indépendance.
Ces déclarations ôtent à la thèse fallacieuse algérienne ses appuis artificiels que ce pays a tenté, depuis des années, de revêtir d’un cachet légal international. En expliquant ses déclarations relatives aux formes que peut prendre l’autodétermination. M. Walsum a précisé qu’ « il y a des instants où un peuple a opté pour une forme différente et toutes les résolutions de l’Assemblée générale prennent cette éventualité en considération ».
Conformément aux réalités historiques et au droit international qui valide toutes les formes d’autodétermination n’aboutissant pas automatiquement à l’indépendance, la voie est ouverte pour une solution réaliste de la question du Sahara marocain qui ne peut que tenir compte de la souveraineté du Maroc sur ce territoire qui lui appartient.
Ces déclarations enlèvent une grosse pierre que l’Algérie a posée sur la voie en vue d’une telle solution. Et c’est, de fait de ce nettoyage dans le dossier du Sahara gonflé par l’Algérie de pièces qui travestissent et falsifient les réalités, toute la thèse algérienne et de ses créations artificielles, la RASD et le « Polisario », qui s’effondre.
Concernant le rôle et la position de l’Algérie dans le conflit qu’elle a créé et dirigé contre le Maroc, M. Peter Van Walsum a affirmé que « dans ce dossier, l’Algérie a joué un rôle prééminent et dominant, et ce, depuis 1975 ». « S’il y a quelque chose que j’ai apprise au cours de mon année et demi (comme envoyé personnel du S.G de l’ONU) c’est de ne pas essayer de qualifier le rôle de l’Algérie, pays qui insiste qu’il n’est pas partie » au conflit, a-t-il dit.
Ces déclarations, qui s’inscrivent dans l’analyse globale de l’envoyé spécial du S.G de l’ONU, veulent dire que l’Algérie a, depuis la récupération par le Maroc de ses provinces sahariennes, joué le premier rôle dans l’émergence de ce conflit qu’elle a créé. Le second acteur n’est autre que son figurant, le « Polisario », qu’elle a également créé de toutes pièces.
Le Maroc, quant à lui, procède à la récupération de ses territoires du Sud, conformément à la légalité internationale et à ses droits historiques reconnus par la communauté internationale.
Il est demeuré constamment ouvert au dialogue et à la réconciliation avec son voisin et prêt à collaborer avec l’ONU pour trouver une solution définitive au conflit.
Sa proposition, soumise à l’appréciation de la communauté internationale et au Secrétaire Général de l’ONU, s’inscrit dans ses positions immuables, répond à sa volonté d’être, comme toujours, un acteur de la construction de la paix, responsable et respectueux des principes et de la légalité. Ces principes, dont celui du droit à l’intégrité territoriale, confortent sa position concernant sa souveraineté sur son Sahara et sa proposition de solution négociée et définitive de la question artificielle d’un territoire qui lui appartient.

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