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Avec son retour au sein de l’Union africaine (UA), le Maroc commence à récolter les fruits des changements importants opérés au niveau de sa stratégie diplomatique, qui lui ont permis de s’imposer sur l’échiquier économique et politique continental, souligne l’analyste sud-africain, Keith Gottschalk.

Le Maroc s’est attelé, durant les dernières années, à mettre en œuvre une nouvelle politique d’ouverture, fondée sur le renforcement d’un partenariat agissant avec les pays du continent africain, observe M. Gottschalk, professeur de science politique à l’université de Western Cape.

Cette nouvelle stratégie a permis au Maroc de dépasser l’Algérie, l’Afrique du Sud et leurs alliés, observe le chercheur dans une analyse parue sur les colonnes du journal sud-africain The Conversation.

L’analyste rappelle, dans ce contexte, que le roi Mohammed VI a effectué, depuis Son accession au Trône en 1999, plus de 40 visites dans les pays d’Afrique subsaharienne.

A la faveur de cette politique d’ouverture mise en œuvre sous la conduite du souverain, l’Afrique accueille plus de 85 pc des investissements marocains à l’étranger, indique l’analyste, soulignant que le royaume est à présent le deuxième plus grand investisseur dans tout le continent africain.

Revenant sur le retour du Maroc au sein de l’UA, scellé lors du 28è sommet des chefs d’Etats africains, tenu en janvier dernier à Addis-Abeba, l’expert des questions africaines note que ce retour, qui a eu le mérite de renforcer les rangs de l’organisation continentale, a été soutenu par la majorité écrasante des pays membres.

Et d’ajouter que 28 Etats membres de l’UA ont appelé, dans une pétition, à l’exclusion de la Rasd autoproclamée par les séparatistes du Polisario.

Ce renforcement de la présence du Maroc en Afrique est sous-tendu par des succès économiques indéniables réalisés par le Royaume durant les dernières années, indique l’analyste, soulignant que le Maroc dispose de l’un des Produits Intérieurs Bruts les plus élevés en Afrique.

Contrairement à certains pays africains, comme l’Algérie, dont l’économie a été ébranlée par la chute des cours des produits pétroliers, le Maroc a réussi à diversifier son économie, poursuit M. Gottschalk.

Le Maroc a intelligemment exploité sa politique de partenariat et de libre échange avec des partenaires clefs comme l’Union européenne pour renforcer la force de frappe de ses compagnies, relève l’analyste, citant l’industrie aérospatiale.

Les compagnies marocaines s’imposent désormais comme partenaires importants dans ce segment à forte valeur ajoutée, observe l’analyste sud-africain, soulignant que le Maroc a dépassé des pays comme l’Afrique du Sud dans cette niche stratégique.

Citant également les percées du Maroc dans le secteur des énergies renouvelables, l’analyste s’est d’autre part attardé sur les relations de partenariat que le Royaume ne cesse de tisser avec les groupements régionaux en Afrique, dont la Communauté des Etats Sahelo-Sahariens (Cen-Sad) et l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

Le Maroc a récemment fait la demande de rejoindre la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), note le chercheur, soulignant que cette demande s’inscrit parfaitement dans le cadre de la vision royale pour l’intégration régionale. 

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