Yawatani

Le premier round de consultations pour la formation de la future majorité gouvernementale s’est achevé.

Saad Eddine El Ohmani est parvenu à normaliser les relations avec les partis qui tiraient à boulets rouges sur l’ex chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.

Driss Lachgar, accusé d’être à l’origine du blocage gouvernemental, a joué la carte de la souplesse et de l’entente avec le nouveau chef du gouvernement. Au point d’abandonner celui qui avait insisté sur sa participation à la prochaine coalition. Un clin d’œil au président du RNI, Aziz Akhannouch, qui tenait mordicus à un gouvernement avec l’USFP afin de constituer une majorité forte et confortable. Dans une déclaration à la presse, Driss Lachgar a en effet indiqué que son parti souhaite que les consultations ne soient désormais tenues qu’avec lui, exprimant le refus qu’une tierce partie s’exprime au nom de l'USFP. 

Certains voient en ce changement de cap une réponse au mutisme du patron du RNI. Aziz Akhannouch, qui a déclaré son soutien au nouveau chef du gouvernement, n’a rien laissé filtrer de son alliance avec le parti de la rose. Pour lui, la balle est à présent dans le camp de Saad Eddine El Othmani. 

Manque de transparence

Certes, le Parti authenticité et modernité (PAM) n’a pas décliné l’invitation de Saad Eddine El Othmani, mais sa visite semblait, ni plus ni moins, qu’un geste de courtoisie. Il s’accroche à sa position prise au lendemain des élections du 7 octobre. Mais rien n’est joué. Ilyas El Omari, SG du PAM, estime que la participation de sa formation au prochain gouvernement est, pour l’heure, encore prématurée. 

En gros, aucun parti politique n’a affiché une position claire, à l’exception du PPS, qui risque de se retrouver fragilisé en raison de son faible poids au sein de la Chambre des représentants. Contacté par le HuffPost Maroc, Abdelmoughit Tredano, professeur universitaire, n’hésite pas à qualifier ce premier round de "banal". Il estime qu’"aucun des chefs de partis n’a clairement défini sa position". Le politologue ne fait pas dans la dentelle: "Ils voulaient la tête de Abdelilah Benkirane, et ils l’ont eu", confie-t-il. 

Cela dit, le plus dur reste à faire. Après cette phase de consultations, Saad Eddine El Othmani devra lancer le processus de négociations.

 

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