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New York (Nations Unies) - Le Royaume du Maroc veut faire de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, celle de l'action, a affirmé, vendredi à New York, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar.

 

"Nous voulons faire de la COP22 à Marrakech celle de l'action", conformément aux Hautes Orientations Royales et au Discours Royal, a souligné M. Mezouar dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de signature de l'Accord de Paris sur les changements climatiques au siège de l'ONU, ajoutant que "c'est le message que le Maroc veut adresser au monde". 

"Nous voulons que le Maroc et la ville de Marrakech marquent ce tournant dont l'Humanité a besoin", a soutenu le ministre, indiquant que "la phase des discussions est passée : il y a eu un accord qui a été scellé à Paris et des engagements ont été pris". 

"Le monde attend aujourd'hui de l'action", a-t-il ajouté, ce qui signifie que des projets doivent être mis en œuvre, que les engagements par rapport à la réduction des émissions doivent être honorés à travers la ratification de l'accord par les différents Etats et à travers les programmes nationaux propres à chaque pays. 

Dans ce sens, M. Mezouar a précisé que le Maroc agit puisqu'il a son programme national et s'est engagé à réduire ses émissions, de même qu'il a des programmes clairs, notamment ceux relatif à l'énergie solaire etc. 

"Il y a des engagements que les Etats doivent commencer à mettre en œuvre", a-t-il dit, notant que pour les pays qui ne disposent pas de la technicité ni de la compétence requises à ce sujet, le Maroc a créé pour cette fin un centre de compétences. 

"Accompagner les pays pour définir leurs objectifs est fondamental, mais au-delà de cela, il y a aussi des attentes : l'Afrique attend des engagements par rapport aux projets qui sont identifiés", a-t-il expliqué, citant ceux relatifs à l'énergie et l'énergie propre, qui requièrent, selon lui, trois outils fondamentaux : l'expertise, le transfert des technologies et le financement, ainsi que ceux ayant trait à la sécurité alimentaire et à la préservation de l'eau. 

"Les projets sont identifiés et connus. Il s'agit aujourd'hui d'oeuvrer pour que cela devienne une réalité sur le terrain", a-t-il insisté.  

"Concrètement, à partir de la COP22 à Marrakech, nous voulons qu'on ne parle plus des difficultés (…) mais de projets qui commencent à voir le jour ici et ailleurs" en Afrique, dans les Etats insulaires ou en Amérique latine qui fait face à la déforestation et à la problématique de préservation de l'environnement, a-t-il expliqué. 

"Il y a donc des enjeux qui sont clairement identifiés et une responsabilité des Etats riches et développés qui sont en premier lieu responsables du réchauffement climatique", a affirmé M. Mezouar. 

Et le ministre de conclure que les engagements qui ont été pris durant la COP21 à Paris doivent se traduire concrètement par des projets en vue de transformer en réalité cet engouement auquel on assiste par rapport à la problématique de la protection du climat.

Yawatani.com et lemag.

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