Yawatani

                                                                             Atteinte d’un cancer, Aïcha Mokhtari est doublement peinée. Elle lutte, comme elle peut depuis mars 2007, contre sa maladie. Mais aussi, elle lutte, avec courage, contre l’entêtement des services consulaires français de Fès qui lui refusent le droit d’aller se faire soigner en France. Pourtant, l’institut français de cancérologie Gustave Roussy, a bien accepté de la recevoir pour hospitalisation dont les frais ont été déjà payés par l’un de ses frères résident en France.


Selon Abdelaziz Mokhtari, autre frère d’Aïcha, l’homonymie de sa sœur avec une algérienne ayant eu des problèmes de visa à Oran, est à l’origine de ce blocage qu’il juge inadmissible. Pour ce cadre bancaire, il ne fait aucun doute que les services administratifs concernés font erreur et ne veulent pas le reconnaître.

Mais Abdelaziz ne se laisse pas faire. Il a saisi différents ministres français sur ce sujet (Bernard Kouchner, Brice Hortefeux et Fadéla Amara). Il a même saisi le cabinet du Président Nicolas Sarkozy.

La sénatrice française, Alima Boumediene Thiery, s’est saisie du dossier qu’elle a commencé à défendre. Mais, en vain.

La famille Mokhtari n’a plus qu’un seul espoir, c’est celui de voir S.M Mohammed VI intercéder en la faveur d’Aïcha avant qu’il ne soit trop tard.

 

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