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La période des transferts se terminant, un bilan des transferts et des échéances à venir pour l’équipe nationale s’impose.

L'heure est au bilan.

Au terme de cette saison, certains éléments de la séléction ont su tirer leur épingle du jeu au sein de leurs clubs respectifs et attirer le regard des meilleurs clubs européens (nous pensons notamment au capitaine des lions Mehdi Benatia et à Abdelaziz Barrada qui a recemment signé à l'olympique de Marseille).

La succession de mauvais résultats des lions de l’atlas tend à démontrer qu’il n y a aucune logique en matière de football et encore moins au Maroc.

Par le passé, le premier argument utilisé pour expliquer les déconvenues de l’équipe nationale était le manque de moyens. Cet argument n'est désormais plus valable puisqu’à chaque déplacement lors de ses périples dans les quatre coins du monde, l’ensemble de la délégation marocaine a le droit à un traitement privilégié. Les joueurs retrouvant des conditions de voyage, d’hébergement et de concentration qu’ils retrouvent  dans leurs club professionnels (si ce n’est mieux !!).

Seul élément sur lequel la fédération et plus largement le ministère des sports ne peut avoir d’influence : les terrains impraticables lors des déplacements en Afrique. Mais seulement, est-ce vraiment un argument qui peut expliquer les contre-performances des lions de l’atlas. Combien de sélections sont allées chercher des victoires méritées sur des terrains de piètre qualité ? L’Egypte, plus récemment l’Algérie. Toutes ces nations arabes sont allées chercher des victoires précieuses et des fois même leur qualification en coupe du monde ou en coupe d’Afrique sur des terrains impraticables (Nous pensons notamment aux victoires de l'Algérie en terre Rwandaise et Béninoise dans le cadre des qualifications pour la coupe du monde 2014).

La question des contre-performances du Maroc reste un mystère.

Des nations du football africain qui manquent de moyens, qui ne possèdent pas beaucoup de joueurs professionnels évoluant en Europe ont réussi des miracles. Nous pensons ainsi à la Zambie qui en 2012 est allée remporter la Coupe d’Afrique des Nations face à la côte d’Ivoire. L’équipe d’Hervé Renard (récemment nommé sélectionneur de la côte d’Ivoire) pouvait compter à l’époque sur une équipe jeune, sans grande expérience des compétitions internationale certes, mais avec une motivation débordante.

Nous mettons donc le point sur le problème récurrent. Comment évaluer la motivation de nos joueurs ? Certains pointant du doigt les joueurs européens d’origines marocaines, d’autres la jalousie des joueurs locaux envers ces joueurs évoluant eu Europe, mais qu’en est-il vraiment ? La réponse à cette question reste un mystère et les rumeurs vont bon train.

2015 : réveil ou poursuite du cauchemar ? 

L’avenir de la sélection et plus largement du football marocain se joue donc en début d’année 2015. Deux options s’offrent aux lions de l’atlas :

Soit le  Maroc réalise un parcours exemplaire lors de SA coupe d’afrique des nations, soit les lions de l’atlas réalise une énième contre-performance et le divorce sera consommé entre les supporters et leur équipe nationale. Cessons les discours et les belles paroles du côté des journalistes et de la fédération, pour passer aux choses sérieuses et concrètes. Nous ne demandons qu’une seule chose. Que l’ensemble des joueurs marocains mouillent le maillot et qu’ils soient à la hauteur des attentes du public. Peu importe l’issue de la CAN, lorsque les supporters remarquent l’implication et la motivation des joueurs, le résultat n’a que peu d’importance.

Un exemple récent nous vient à l’esprit : la coupe du monde des clubs. Qui donnait cher de la peau du raja de Casablanca face à des équipes championnes de leur continent ? Même le champion d’Océanie était donné vainqueur de sa confrontation face aux diables verts. Seulement, une chose est venu bouleversée TOUS les pronostiques des experts : la rage de vaincre. Les Metouali, Yajour, Askri et consorts était affamés de victoire (malgré le changement d’entraineur survenu quelques semaines avant le début de la compétition). Ils ont tout écrasé sur leur passage. Il a fallu attendre la finale et le bayern munich (qui au passage n’avait besoin que d’un seul match pour arriver en finale), pour voir le parcours du raja s’arrêter à ce niveau. Mais quel fût la réaction du public marocain, frustré par tant d’années de disette. Tous les marocains étaient fiers du raja Casablanca, même les supporters wydadis !!

La situation aujourd’hui est complètement différente. Les joueurs marocains évoluent pour certains dans les plus grands clubs européens. Les infrastructures au Maroc offrent des conditions de jeu extraordinaires ! La logique aurait voulu que l’équipe du Maroc soit à son apogée face à tous ces changements structurels qu’a connu le football marocain.

Le destin en a voulu autrement et les lions de l’atlas pointent à une honteuse 81ème place !!! Non vous ne rêvez pas, le Maroc pointe bien à la 81ème place, derrière des nations telles que la Macédoine, Oman, la Lybie ou encore le Congo.

Nous attendons donc qu'une seule chose : que nos lions rugissent à nouveau et qu'ils redonnent au public marocain joie et bonheur à chaque fois qu'ils fouleront les pelouses durant cette saison 2015 inchallah.


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