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Soufiane El-Mesrar vit sa troisième Coupe du Monde de futsal. Alors qu'un choc contre le Brésil l'attend en quart de finale, la star de l'équipe nationale refuse de jouer les victimes.

Chez les Lions de l’Atlas, il y a un nom qui fédère: Soufiane El-Mesrar. Ce dernier a vécu de près les deux premières participations marocaines au Mondial (Thaïlande 2012 et Colombie 2016), enchaînant les désillusions et les éliminations sans le moindre point récolté.

Mais ce mondial lituanien est venu changer la donne. Soufiane El-Mesrar était aux avants-postes pour vivre la première victoire de l’histoire des Lions, contre les Îles Salomon (6-0). "On a beaucoup travaillé pour cela, on a beaucoup galéré. Ce résultat n’arrive pas comme ça par hasard. Cela fait huit ans de travail avec Hicham Dguig. La fédération a mis un plan en place pour développer le futsal marocain. Aujourd’hui, on en récolte les fruits et on est fiers de nous", a-t-il déclaré au micro de FIFA.com.

Après une qualification historique au second tour décrochée grâce à deux nuls contre la Thaïlande (1-1) et le Portugal (3-3), la joie des Lions est restée mesurée. "On savait que toutes les équipes qui se qualifient en huitièmes étaient fortes, y compris le Venezuela. C’était leur première Coupe du Monde, et ils étaient encore plus motivés que nous. Donc on avait un peu de pression, un peu peur, et on était pressés de disputer ce match", explique El-Mesrar.

Les Lions ont explosé de joie après la qualification en quart, scellée par un triplé de Soufiane El-Mesrar contre le Venezuela. Mais l’adversaire qui les attend à Vilnius est un des grand favoris, riche de son effectif, et la plus grande nation de ce sport, grâce à son palmarès: le Brésil.

"Si tu joues trois Coupes du Monde et que tu ne joues jamais contre le Brésil, c’est frustrant! J’ai enfin cette chance pour la première fois", lance pourtant le Lion de l’Atlas, visiblement friand de défis.

S’il respecte la Selecäo, il ne veut pas baisser les bras d’avance, pour autant: "tout le monde connaît cette équipe, son histoire, ses stars. On sait que ce sera un match difficile, que nous serons sous pression, et il faudra qu’on défende très bien. Ce sera très difficile pour nous, mais il faut que cela le soit pour eux aussi!".

El-Mesrar, titulaire d’une Licence Fondamentale de Chimie Organique et un diplôme en Réseaux Informatiques, souhaite rentrer à Kenitra la tête haute. Lui qui a déjà partagé le vestiaire de l’ACCS avec des monuments du futsal que sont l’Espagnol Carlos Ortiz, le Portugais Ricardinho, et l’entraîneur espagnol Jesus Velazquo.

"Quand on joue contre des stars, la concentration augmente naturellement. Mais quand le match commence, quelle que soit leur histoire, quel que soit leur statut, on ne regarde pas leurs noms, ni leur réputation. On voit simplement cinq joueurs que nous voulons battre", conclut-il.

le360

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