Yawatani

Dans une interview accordée à la presse malgache, Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football, revient sur son interpellation à Paris en juin, sur la CAN Égyptienne et évoque son avenir à la tête de la CAF. Morceaux choisis.

 

Une semaine après avoir débriefé la Coupe d'Afrique des Nations 2019 au Caire lors du Comité Exécutif de la CAF, Ahmad Ahmad s'est livré à la presse malgache, pour évoquer son interpellation parisienne en juin, appronfondir son bilan de la CAN et se projetter sur l'avenir.

Le président de la Confédération africaine de football se félicite d'avoir relevé le défi de la première Coupe d'Afrique des Nations à 24 équipes: "Aujourd'hui tout le monde reconnaît que passer à 24 équipes était la meilleure décision à prendre. D'un côté il y les grandes nations du football, que tout le monde veut voir à la phase finale. Or certaines d'entre elles n'arrivent pas à se qualifier. De l'autre il y a les pays émergents du football, qui ont fourni d'énormes efforts. Il a été prouvé que les grandes nations furent présentes, au même titre que les pays émergents".

En guise de bilan de la première utilisation de la vidéo-assistance aux arbitres (VAR) à la CAN, Ahmad "compare cela à un pilote d'avion, qui doit accumuler un certain nombre d'heures de vol. C'est pareil pour l'arbitre, lequel doit avoir un certain nombre d'heures d'utlisation de la VAR. Avant la CAN seuls quatres arbitres étaient aptes à faire usage de l'assistance vidéo. Aujourd'hui ils sont seize".

Puis le Malgache est revenu sur l'épisode de son interpelleation à Paris début juin, dans le cadre de soupçons de corruption: "J'ai été auditionné et je suis libre (...) Les enquêteurs m'ont traité avec respect quand ils sont venus me chercher à mon hôtel (...) Une fois dans leurs locaux ils m'ont toujours bien traité. Ce n'est pas un cas isolé plusieurs personnes ont été entendues pour blanchiment d'argent".

Ahmad va plus loin en affirmant que "c'est la suite de ce que je vis en Égypte. Il existe des problèmes à la CAF, laquelle était dirigée par deux familles depuis sa création. Ainsi quand vous arrivez pour apporter du changement vous vous heurtez à divers obstacles. Les gens qui ont été évincés tentent alors de discréditer l'équipe dirigeante de la CAF, y compris ma personne". Enfin le patron de la CAF reconnaît que cette séquence l'a marqué: "Je mentirais si je disais qu'il n'y a eu aucun impact sur moi".

Alors que la FIFA s'apprête à s'immiscer dans les affaires de la CAF, Ahmad Ahmad s'explique sur l'arrivée de la Secrétaire Générale de l'instance Fatma Samoura début août: "Réformer une gestion de trente ans, ce n'est pas évident (...) j'avais deux choix, soit trouver un consultant externe, soit solliciter un soutien de la maison mère comme je l'ai fait quand j'étais président de fédération. J'ai choisi la seconde solution qui est inédite". Connaissant la Sénégalaise, Ahmad a lui même proposé son nom à Gianni Infantino, "afin de nous venir en aide".

Ahmad briguera-t-il prochainement un second mandat? "Ma priorité est d'abord de mener à terme le présent mandat, d'accomplir les réformes, pour laisser un héritage au football africain (...) quant à la prochaine élection, si je décide de me représenter, cela devrait être évident si ma gouvernance a été satisfaisante. Quoi que l'on dise, j'ai laissé un hértitage au football malgache, je veux en faire autant à la CAF".

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