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Deux après avoir subi une Remontada historique à Barcelone, le PSG vient d'ajouter une performance inédite à son passif: jamais une équipe ayant gagné 2-0 à l'aller n'avait été éliminée. Le club de la capitale française serait-il maudit?

 

En 2017, après un match aller remporté haut la main 4-0 contre le Barça de Messi, le Paris Saint-Germain avait 99% de chances de se qualifier pour les quarts de finales de la Ligue des Champions...Remontada.

Deux ans plus tard, après une victoire 2-0 à Old Trafford, Paris avait 97% de chances de franchir les quarts...Comeback improbable de Manchester United.

Dans les deux cas, le PSG a fait l'histoire mais dans le mauvais sens. Car ces cas de figure ne s'étaient jamais produits auparavant dans l'histoire de la Ligue des Champions.

Malheureusement pour les propriétaires qataris, le rêve de remporter la "Coupe aux grandes oreilles" se transforme une nouvelle fois en cauchemar. Depuis que le PSG appartient à l'État du Qatar, lequel a déjà dépensé plus d'un milliard d'euros en achat de joueurs, jamais le club n'a fait mieux que quart de finaliste. Une vraie malédiction.

Contre Barcelone il y a deux ans au Camp Nou, les coéquipiers de Thiago Silva étaient tombés sur une équipe euphorique emmenée par un Neymar étincelant. Mais que dire de l'incroyable scénario d'hier? Manchester, privé de son meilleur joueur Paul Pogba, suspendu, est venu à Paris en victime et sans 10 joueurs majeurs, blessés eux aussi. Deux cadeaux offerts aux Anglais par Kehrer puis l'expérimenté Buffon ont précipité la chute des Parisiens, crucifiés ensuite par la VAR et le penalty de Rashford dans le temps additionnel. 

Une défaite 1-3 qui fait du Paris Saint-Germain la risée de l'Europe. Encore une fois. Et qui soulève des polémiques. Neymar, acheté 220 millions d'euros, était en tribune, blessé comme l'année dernière au moment le plus important de la saison pour son club. Mbappé, acheté 180 millions d'euros a manqué deux occasion nettes de mettre KO les Red Devils. L'entraîneur Thomas Tuchel, s'est montré incapble de sublimer son effectif pour gagner un match largement à la portée des siens contre une faible équipe de Manchester, dont la moitié des joueurs sont des inconnus et ne jouent pas le week-end en Premier League. Quant à Nasser Al-Khelaïfi le président, son amitié de longue date avec l'Émir du Qatar risque de ne plus peser grand chose au moment de constater l'échec retentissant du projet.

Les semaines qui approchent risquent d'être mouvementées du côté du Parc des Princes.

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