Le Raja n’est qu’une victime

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La fédération royale marocaine de football, la Ligue nationale de football professionnel ou encore le comité directeur du Raja et son président sont tous responsables de la situation actuelle au club.

Dans son numéro du 1er mars, le quotidien arabophone Assabah publie une sorte de rappel des principaux faits enregistrés au Raja de Casablanca depuis la première assemblée du 12 janvier dernier. Le journal tente d’expliquer que le président du club et son comité ne sont pas les seuls responsables de la situation actuelle du Raja, et que la FRMF n’a pas été irréprochable dans son dossier.

Pour Assabah, le premier nom épinglé est celui de Abdessadek Boudal, représentant de la LNFP lors de l’AG du club le 12 janvier. Ce dernier aurait, selon le quotidien, mis la main à la pâte, lors de cette réunion, alors que sa mission se limitait à l’observation. Une AG qui, rappelons-le, a été écourtée avant que les adhérents ne puissent voter pour élire un nouveau patron.

Ce n’était pas le seul dépassement que rappelle le quotidien, qui n’oublie pas de mentionner que l’opération de vote, pour les rapports financier et moral, a été un ratage à tous les niveaux. Abdessadek Boudal aurait aussi, selon Assabah, oublié la liste des adhérents enregistrés à la LNFP et il s’est basée sur une autre qui visiblement été tronqué et mis au goût du président Hasbane.

Suite au tollé que cette AG avait soulevé, la commission de l’éthique et de la gouvernance à la FRMF a repris le dossier en main. Le Raja et son président ont été appelés à organiser une nouvelle AG, dans un délai de 30 jours, suite à une décision de ladite commission. Cette dernière explique dans un communiqué qu’elle devra faire le suivi pour s’assurer du bon dénouement.

La période accordée à Hasbane s’est terminée le mercredi dernier, sans qu’aucune AG ne soit organisée et la FRMF n’a rien pu faire pour remédier à cela. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a constitué une commission de 3 personnes qui essaiera de mener à bien la décision prise par la fédération préalablement.

D’ailleurs, pour le journal, depuis que Boudrika veut redevenir président des verts, la FRMF a changé son comportement avec Hasbane. Assabah explique que l’ancien patron du Raja est l’ennemi juré de la FRMF, qui préfère en quelque sorte que Hasbane reste en place. Le discours violent de Lekjaâ contre l’actuel président du Raja lors d’une émission télévisée après le 12 janvier n’est plus le même depuis quelques jours, comme le constate Assabah. Mais le quotidien oublie aussi de mentionner que c’est Boudrika qui est la cause de tous les problèmes, financiers et administratifs, dont est victime actuellement le Raja.

le360

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