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En attendant le 13 juin, la candidature du Maroc fait parler outre-Atlantique. Au Canada, un spécialiste craint le scénario Qatar 2022. Le maire de Montréal trouve que le Mondial serait un gouffre pour les finances de la ville.

 

Le Maroc est un outsider pour l'organisation du Mondial 2026. Face au trio nord-américain, le dossier du royaume fait office de petit poucet, mais il n'empêche que certains spécialistes au Canada restent perplexes. Récemment, Radio-Canada précise "qu'il faudra sortir le chéquier" pour organiser quelques matchs du Mondial à Montréal. Un détail qui fait tiquer le maire de la ville, Valérie Plante, qui voudrait éviter un "fiasco financier".

À l'image du Maroc, plusieurs stades de la région du Québec doivent être rénovés et nécessite des sommes astronomiques. Montréal a besoin d'une enveloppe de 200 à 250 millions de dollars juste pour refaire le toit du stade olympique de la ville et assurer la sécurité estime Radio-Canada.

Des dépenses qui découragent les responsables de la ville. Journalmetro rapporte les propos du maire de Montréal, Valérie Plante: "Moi, la Coupe du monde de soccer, je la veux. Ce serait un événement important et fabuleux pour Montréal". Mais la maire a tenu à souligner qu'elle ne voulait pas assister à un nouveau "fiasco financier". Sur le plan sportif, Montréal est plus une ville de hockey que de football, et la popularité du premier dépasse largement celle du deuxième sport. Mais pour le moment, personne ne veut évoquer ce détail...

Néanmoins, Patrick Leduc, l'ex-joueur de l'Impact Montréal devenu analyste a avoué que le dossier marocain l'inquiétait et peut surprendre, compte tenu du nouveau système de vote.

"Il n'y a aucune candidature qu'on devrait prendre à la légère, quand on réalise que le Qatar a obtenu une Coupe du Monde (2022) qu'on pensait promise aux États-Unis", rappelle Patrick Leduc à Radio-Canada. Le spécialiste craint un bloc de votes des pays africains, lors du Congrès de la FIFA. L'ancien de l'Impact pense aussi qu'un bloc plus large, anti-Donald Trump, peut pénaliser la candidature nord-américaine.

On comprend donc que la mission première du comité de candidature Maroc 2026, est de convaincre tous les pays africains. Dans le cas échéant, le dossier marocain est garanti d'avoir une majorité de 55 votes sur les 211 possibles. En plus des pays africains, les "ennemis" des États-Unis n'accorderont en aucun cas leur vote au dossier nord-américain.

Le scénario Qatar 2022 refera surface, surtout si les pays du Golfe aussi votent pour le Maroc... Patrick Leduc a toutes les raisons de s'inquiéter, surtout que Donald Trump et ses débordements ne facilitent pas la tâche du comité de candidature "United 2026"...

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