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L’international marocain, Younès Belhanda, revient sur son transfert à Shalke qui’l juge «très réussi». Il évoque également la désignation d’Hervé Renard à la tête des Lions de l’Atlas. Pour lui, les joueurs doivent également assumer leurs responsabilités.

Younès Belhanda a retrouvé la joie de jouer et ses qualités qui avaient fait de lui l’un des joueurs les plus convoités par les grands clubs d’Europe. Engagé par l’équipe allemande Shalke 04 après une expérience mitigée en Ukraine avec le Dynamo Kiev, il est en passe de réaliser d’excellentes.

Dans une interview accordée à France Football, l’international marocain estime que le championnat allemand est l’un des deux meilleurs au monde avec la Liga espagnole et qu’il avait fait le bon choix. «Ici, dit-il, le jeu est technique, il y a un pressing haut, et si on arrive à franchir le premier rideau, on peut s’éclater. Pour un joueur de mon style, c'est l'idéal parce que cela me laisse la possibilité ensuite de m'exprimer en faisant une passe ou en éliminant. Je ressens vraiment que j'ai fait le bon choix. Je suis à Schalke dans un club de haut niveau avec des infrastructures exceptionnelles.»

Le Lion de l’Atlas n’est, cependant, pas fixé sur son avenir en Bundesliga surtout qu’il a été prêté par le Dynamo Kiev sans option d’achat. «C'est au club de Schalke de se déterminer pour savoir s'il m'achète ou pas», dit-il.

A la question de savoir si le nouveau sélectionneur national Hervé Renard est l’homme de la situation, Younès Belhanda met la balle dans le camp des joueurs. «Avant de revenir sur lui, je pense que c'est surtout aux joueurs de se réveiller. Si on ne se donne pas sur le terrain, on ne fera rien. Je l'ai eu au téléphone, on a discuté, il est déjà très actif sur son suivi des joueurs. Je sais qu'il veut donner un état d'esprit de guerrier aux Lions de l'Atlas, c'est exactement cela qu'il faut. Quand tu joues en Centrafrique ou en Gambie, si tu n'as pas les chevilles solides, tu sautes», a-t-il soulignée.

Quant à savoir si Renard est en mesure d’apporter le changement escompté, le footballeur marocain répond par l’affirmative : «Il en a clairement les qualités. Au niveau africain, il a déjà fait ses preuves en gagnant deux CAN avec des équipes très différentes (la Zambie en 2012 et la Côte d'Ivoire en 2015). C'est un fin connaisseur de la réalité du continent. Son expérience va être un bel atout pour le Maroc».

Yawatani.com et le360.

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