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- Publication : 13 août 2015
Cette régression est la résultante d’une stratégie nationale de lutte contre les piqûres de scorpions et les morsures de serpents élaborée par le Ministère de la santé et mise en œuvre par le Centre anti-poison et de pharmacovigilance (CAPM), indique mercredi un communiqué du ministère de la santé.
Cette stratégie est axée sur des programmes de prévention, la formation des professionnels de santé et l’approvisionnement en médicaments nécessaires, relève le communiqué, précisant qu’en 2014 et 2015, l’ensemble des régions ont été dotées de matériels de soin, de ressources humaines et d’unités de réanimation. Le traitement par sérums anti-scorpioniques a été retiré des protocoles de traitement, compte tenu de son inefficacité relevée par la plupart des études et recherches scientifiques, précise le communiqué.
Par ailleurs, et bien qu’insuffisant à lui seul, le traitement par sérum anti-venin de serpents permet néanmoins d’améliorer l’état du patient, de le prémunir des complications et de réduire la période de rétablissement. De ce fait, le traitement par sérum anti-venin de serpents a été intégré au protocole de prise en charge médicale depuis 2011, et est ainsi importé et distribué annuellement de manière régulière.
De même, le traitement par sérum anti-venin de serpents s’effectue à l’intérieur des établissements de santé et sous la direction d’un médecin spécialiste, à condition que le patient soit transféré en urgence à l’hôpital pour y recevoir les soins nécessaires. En matière de prévention et de sensibilisation, le ministère et ses partenaires interviennent dans les zones les plus touchées par ce fléau, y œuvrant à sensibiliser la population des moyens de prévention des piqûres et morsures, et sur les manières de traitement thérapeutique.
L’éradication des morsures et piqûres nécessite la maîtrise des facteurs environnementaux et territoriaux, indique le document, précisant que la lutte contre le fléau des envenimations demeure la priorité du département de la santé, dans le cadre d’une collaboration multisectorielle impliquant les secteurs gouvernementaux, les collectivités locales et la société civile.
A préciser qu’une Commission nationale de lutte contre les envenimations causées par les animaux venimeux a été créée, regroupant des experts de différentes spécialités, dans l’objectif de mettre en œuvre la stratégie ministérielle en la matière. Lire la suite...
Menara
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