Yawatani

Chaque printemps, les voitures de collection s'ébrouent et surgissent des garages pour partir à l'assaut des pistes marocaines.

 

C'est un motard célèbre qui a ajouté, après bien des aventures vécues sur les rallyes africains, deux roues à son train de vie. Cyril Neveu s'est pris de passion pour les voitures anciennes, une passion qui l'a conduit à reprendre l'organisation laissée vacante l'an dernier du Maroc Classic. Une opération périlleuse mais parfaitement réussie, au point qu'il réédite cette année cette belle aventure lancée il y a 22 ans par le regretté Jean-François Rageys. Sous-titré "La Route du coeur", car il profite de son passage pour susciter des actions caritatives, le Maroc Classic est devenu un incontournable du calendrier.

Fin mars, de Marrakech à Tafraout, en passant par les contreforts de l'Atlas, de merveilleux fous roulants aux commandes de leurs drôles de machines rappellent tout à coup à notre monde moderne, formaté, codifié par les règles de sécurité ce qu'était l'automobile autrefois : un outil d'aventure et d'ouverture sur le monde. C'est ainsi que le Maroc Classic s'est élancé dimanche de Casablanca vers le sud pour une pleine semaine d'aventure, 2 200 kilomeÌtres en 7 eìtapes, en passant par Essaouira, Agadir, Tafraout, Ouarzazate et remontée sur Marrakech. 


Avec une moyenne de 350 kilomètres d'épreuves de régularité par jour, 19 eìpreuves sur routes et 2 eìpreuves sur circuit fermé à Agadir et Marrakech, le rallye compte des épreuves speìciales plus courtes et plus varieìes. Le principe étant de ne pas casser de vénérables mécaniques qui, certes, en ont vu d'autres, le parcours n'emprunte que des routes goudronneìes proposées à une cinquantaine d'eìquipages de plus de 10 nations repreìsenteìes. Au départ se sont alignées quelques merveilles venues de chez Renault, Mercedes-Benz, Porsche, Jaguar, Morgan, Ferrari, Ford Mustang, AC Cobra... qui courent plus le tarmac qu'elles ne foulent les tapis rouges des ventes aux enchères.

Une 911 fait le barrage

Dès 9 heures dimanche matin, la quarantaine d'équipages s'est élancée de Casablanca dans une direction inhabituelle pour le Rallye Maroc Classic : la côte Atlantique. Une grande route moderne en perpétuelle activité a emmené les équipages d'abord jusqu'au petit village de Oualida avec une pause de dégustation d'huîtres locales, avant de filer en direction de la charmante ville fortifiée d'Essaouira.

Réputée pour être envoûtante, cette cité portuaire a attiré pendant des millénaires de nombreuses convoitises. Ici se mêlent histoire, festivals musicaux, sports de glisse et charme de la médina blanche, inscrite au patrimoine de l'Unesco. Remportée par le tandem Mohamed Touhlali et Olivier Verger, sur Porsche 911 SC, l'étape du jour allait, après le paradis, réserver l'enfer le lendemain au même équipage qui se perdait lors de l'avant-dernière spéciale du jour, au niveau du barrage Moulay Abdellah.

Alors qu'ils étaient premiers au classement provisoire de la première étape, ils chutent à la 19e place. La sanction pour leur erreur d'orientation est une opportunité pour l'équipage Jean-Michel et Marie-Françoise Arlaud, sur Citroën DS 21. Challengers la veille, en remportant cette étape, ils confirment le mythe de la marque Citroën au Maroc. Charge à eux de confirmer leur bonne position dans la suite du rallye avec au programme une route au sud vers Agadir émaillée de trois épreuves de régularité et une sur circuit.

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