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Casablanca, pôle économique marocain, classée parmi les plus grandes villes du Continent Africain, souffre de  gros problèmes. Parmi ces derniers : celui de la propreté. 

Les jours environnementaux autour de la ville du Grand Casablanca du 25 novembre au 27 décembre 2013, sont organisés pour apporter de vraies réponses et de vraies solutions.

La Wilaya du Grand Casablanca, la Communauté Urbaine de Casablanca, la Ville de Casablanca, la Société Sita Beida, le Conseil des Associations de Casablanca Anfa et l’Association « Mon Pays » Pour le développement durable, organisent dans tous les quartiers de la ville une grande campagne de sensibilisation pour une ville propre.

Le Discours de Sa Majesté Mohamed IV du mois d’octobre dernier concernant la gouvernance de la capitale économique du Pays, est considéré comme une renaissance de la ville en matière de gestion de l’espace publique. Ce discours historique est perçu comme un appel à tous les citoyens, une sonnette d’alarme. Parmi les points évoqués par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il y a celui de l’assainissement. Autant dire que l’ampleur du travail est à considérer étant donné l’état actuel des choses.

 

Le discours de Sa Majesté n’a pas manqué de susciter des réactions diverses tant au sein de la population civile qu’aux acteurs sociaux et responsables politiques de la ville blanche :

« Pour résoudre les problèmes de la ville, surtout celui de la propreté, chaque citoyen doit se sentir responsable. Il doit participer en sortant de la passivité, de l’observation, de la critique non constructive et de l’indifférence totale. »

«  Les problèmes de la ville le concernent. Pour cela, il doit réveiller sa conscience pour participer à cette nouvelle édification dont les outils véritables se trouvent dans sa vraie tradition marocaine où les  valeurs humaines sont les repères les plus sûrs. »

Tels sont les propos recueillis au cours de ces jours de l’environnement, et l’on comprend bien le besoin de changer les mentalités, les habitudes des citoyens et la nécessité d’implication de chaque marocain.

Après la Constitution de 2011 et le Discours Royal avant celui de la Marche Verte; certains politiques et responsables associatifs ayant compris le message de Sa Majesté, sont passés à l’action immédiatement. Ils se sont engagés à aider les casablancais à prendre conscience des problèmes existants.

La stratégie est alors de s’employer à investir le terrain, en commençant par la base de la société civile par un travail d’information, de sensibilisation et d’éducation ; et avec la collaboration des politiques cela porterait un impact positif et aboutirait à de bons résultats. C’est du moins ce que souhaitent les responsables associatifs de la ville, pour une paix sociale, un équilibre et une stabilité durables.

Plusieurs associations en partenariat avec la Société Sita Beida et la Ville de Casablanca  sont engagées dans cette opération. Ces campagnes de sensibilisation organisées dans les quartiers, les grandes places publiques et dans les établissements scolaires sont une preuve d’une volonté de faire évoluer les choses et le résultat est tel que ces actions vont être prolongées  et continuer dans le temps grâce à l’intérêt qu’elles ont suscité.

Annonces au mégaphone, distribution de tracts, réunions dans les quartiers, participation des jeunes à la collecte des déchets, participation des mères au foyer et des habitants à des concours,  plantation des arbres et entretiens des espaces verts, tout cela prouvent la volonté et l’envie de vivre dans une ville propre, une ville nouvelle, une ville où il fait bon vivre.

« Le nombre de participants est très important : les enfants participent au ramassage des déchets dans les rues et espaces publics ; pour qu’ils deviennent conscients et sachent que ces ordures sont jetées par eux, leurs parents, leurs voisins ou des passants et que désormais ils vont les jeter dans les poubelles et les endroits réservés.  Des réunions dans les quartiers sont organisées où mères au foyer, jeunes et personnes  âgées parlent des problèmes de propreté  et essayent de les solutionner. C’est une première réussite. »

Abdelouafi HARRAQ,  responsable du «Conseil des Associations de Casablanca Anfa»  et Abdelkebir EL HARRAB, responsable de «l’Association Mon Pays pour le Développement Durable»  sont décidés à aller plus loin après ce premier évènement. Ils vont développer un partenariat étroit avec toutes les  associations  de quartiers de la métropole en organisant des rencontres et des conférences-débats, en présence d’un public de jeunes et de retraités afin de créer un échange entre générations.

 

« Avant, les quartiers étaient propres. Les habitants et voisins avaient des liens fraternels. Ils  se considéraient comme des vraies familles et vivaient ensemble dans la paix. L’arrivée de nouveaux habitants venus d’ailleurs,  a changé complètement  la tradition et les coutumes du quartier. Certaines valeurs  se sont dispersées. »

C’est donc un sentiment mêlé de nostalgie et de frustration qui envahit les casaouis concernant l’état de leur ville, et cela nécessite un changement radical.

Affaire à suivre…

Par  notre correspondant Mohamed BOUTADA

Copyright : www.yawatani.com

 

 

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