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- Publication : 1 septembre 2018
Soumis à beaucoup de stress, les étudiants en médecine s’adonnent à de nombreux comportements risqués. Les hommes se tournent vers les drogues et les femmes vers les anxiolytiques, selon une étude française.
Entre les soirées étudiantes où le «binge-drinking» (beuverie express) fait rage, les gardes interminables à l’hôpital et le stress des examens, la santé des étudiants en médecine est soumise à de fortes pressions. Pour y faire face, les étudiants et les étudiantes n’adoptent pas les mêmes comportements, selon une étude publiée sur le site du Journal of Affective Disorders en juillet 2018. Alors que les hommes se tournent plus volontiers vers les drogues psychoactives, les femmes préfèrent consulter psychiatres ou psychologues, révèle l’étude menée en France pendant l’année scolaire 2016-2017 par des chercheurs de la faculté de médecine d’Aix-Marseille.
Les 35 universités de médecine françaises ont participé à cette étude, et 11.000 étudiants âgés en moyenne de 22 ans ont accepté de répondre aux questionnaires des chercheurs. Parmi ces carabins, près de neuf sur dix étaient des femmes. «Une proportion un peu déséquilibrée mais qui montre bien la féminisation de la profession, relève le Dr Guillaume Fond, psychiatre et auteur principal de l’étude. «Aujourd’hui, environ deux tiers des jeunes médecins sont des femmes.»
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