Radouane Lakdim : le Maroc reproche à la France de ne pas avoir été alerté

Le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Abdelhak Khiame, a regretté que la France n’ait pas alerté les autorités marocaines de la radicalisation du franco-marocain Radouane Lakdim, auteur des attaques perpétrées la semaine dernière dans le sud de la France.

Abdelhak Khiame affirme dans un entretien à l’agence Associated Press, n’avoir pas été notifié par les services de renseignements français, considérant toutefois que cette absence de communication était un « malentendu ». Le Maroc et la France ont pour habitude de partager les informations sur les binationaux radicalisés.

Et de préciser lors de la même interview que la dernière visite du terroriste au Maroc remonte à 2012 et à cette époque aucun signe de radicalisation n’avait alerté les services renseignements marocains.

A plusieurs reprises dans le passé, le BCIJ a aidé des pays européens, notamment la Belgique, l’Espagne ou encore la France. Lors des attentats qui avaient ciblé la ville de Paris, ce sont les services marocains qui avaient donné l’emplacement exact d’Albdelhamid Abaaoud.

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